Perrine Simon-Nahum est historienne, chargée de recherches au CNRS (Centre de recherches historiques de l'EHESS, Centre d'Approches Historiques du Monde contemporain) et membre associée au CRIA-EHESS. Spécialiste d'histoire contemporaine, ses recherches portent notamment sur le judaïsme et l'histoire des Juifs de France. En 1989, elle fait paraître un recueil de textes de Raymond Aron intitulé Essais sur la condition juive contemporaine (réédité en 2007). Elle a codirigé un Dictionnaire critique de la République en 2002. Parallèlement à ses recherches, elle est directrice de collection chez Grasset.
Pierre Besnainou est président du FSJU. En 1995, il est nommé au Conseil des Gouverneurs du centre Shimon Peres pour la paix. En juin 2005, il est élu président du Congrès juif européen (CJE), en battant l’Italien Cobi Benatoff, favori de la Communauté juive américaine et du président du Congrès juif mondial, Edgar Bronfman. En avril 2007, Pierre Besnainou est décoré de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac En Janvier 2010, il succède a David de Rothschild a la présidence de la fondation du judaïsme français.
Philippe Meyer, né en 1947 à Germersheim en Rhénanie-Palatinat(Allemagne), est journaliste (plus précisément un chroniqueur), écrivain, homme de radio et de télévision français. (Mise à jour: mars 2010)
Samuel Blumenfeld est né en 1963. Journaliste au journal “Le Monde”, il est également l'auteur de L’Homme qui voulait être prince, les vies imaginaires de Michal Waszynski (Grasset, 2006), d’une biographie Michal Waszynski, cinéaste qui réalisa Le Dibbouk en 1937. Spécialiste du cinéma américain, il a publié Brian de Palma, cosigné avec Laurent Vachaud, un livre d'entretiens avec le cinéaste (Calmann-Lévy, 2001).
Jacques Schwarz-Bart (né en 1962 en Guadeloupe) est un saxophoniste de jazz-ka. Certains de ses collaborateurs le surnomment "Brother Jacques".Fils de Simone et d'André Schwarz-Bart, le célèbre couple d'écrivains, Jacques est depuis son enfance la rencontre de deux mondes. Il découvre le gwoka à l'âge de 4 ans. Après des études brillantes, direction la « Mecque » du jazz : New York. il enchaine de très nombreuses collaborations avec les plus grands de la scène New soul et jazz .En 2006, il sort chez Universal jazz son plus ancien projet "Soné ka la" ("Que résonnent les tambours") réalisant ainsi un trait d'union, un mariage heureux entre la musique gwoka de sa Guadeloupe natale et le jazz avec des touches de soul, de funk,de musique brésilienne, de drum n' bass, de dance hall et même de musique impressionniste. Cet album sera unanimement salué par la critique et plusieurs fois récompensé. (Mise à jour: mars 2010)
André Nadjar est un cadre Dirigeant de Banque, a rejoint le B'nai B'rith il y a douze ans et en devient le Président du B'nai B'rith France pour un mandat de 3 ans depuis 2009. Il est âgé de 58 ans et père de 3 enfants très investis dans les instances communautaires. (Mise à jour: mars 2010)
Rachel Ertel est essayiste, professeur émérite des Universités, agrégée d’anglais, docteur d’Etat ès Lettres. Elle a été maître de conférences et professeur à l'université de Paris-VII. Traductrice du yiddish et de l’anglais, elle a une trentaine de traductions à son actif. Elle a enseigné la littérature américaine et la littérature et culture yiddish pendant toute sa carrière. Elle dirigea le Centre d’Etudes Judéo-Américaines (CEJA), formant des enseignants, une équipe de traducteurs du yiddish et des chercheurs dont les thèses ont donné lieu à des publications. Elle reçoit le Prix de l'Académie française en 2020, pour l'ensemble de son œuvre et à l’occasion de la parution de ses entretiens avec Stéphane Bou, intitulés "Mémoire du yiddish", ouvrage pour lequel elle reçoit la médaille de vermeil.
Rachel Ertel est chevalier de l'ordre des Arts et des lettres.
Mauriece El Medioni est pianiste. Il est l’un des plus fidèles interprètes et représentants de la musique arabo-andalouse et sépharade et l'un des rares artistes vivant à avoir joué avec des artistes comme Lili Labassi, Line Monty, Lili Boniche, Samy el Maghribi, ou encore Reinette l’Oranaise. Très jeune, il apprend le piano tout seul, en autodidacte, à l'age de 9 ans sur un piano désaccordé acheté par son frère aux puces. En 1942, les troupes américaines s'installent à Oran et le jeune Maurice, âgé de 14 ans à l'époque, découvre au contact des G.I.'s le jazz, le boogie-woogie et la musique portoricaine. Dans sa ville natale, dans les années 1950, il commence par façonner progressivement les nouveaux sons du raï. En 1961, Maurice El Médioni quitte l’Algérie pour émigrer en Israël où il séjournera quelque temps avant de s’installer en France, à Paris puis à Marseille, puis en Israël depuis 2011. Amateur de jazz, Maurice El Médioni s'intéressera également au boogie-woogie et à la musique latine et deviendra l’inventeur du style pianoriental (fusion de jazz et de rumba transposant avec aisance le quart de ton du oud arabe sur le clavier occidental, pour le mâtiner de jazz, de boogie-woogie et de tempos latinos. On le voit régulièrement accompagnant Fouad Didi dans des concerts de musique arabo-andalouse. En 2006, à l'âge de 78 ans, Maurice el Medioni publie son quatrième album, enregistré à New York avec le groupe cubain de Roberto Rodriguez, un percussionniste cubain de New York qui dit de lui : « Maurice El Medioni est un vrai original. Dans sa musique, on entend de tout : de la liturgie juive au raï, des romances espagnoles à la salsa, jusqu’au jitterbug et au jazz. La musique est aussi riche et exquise que celle des grands musiciens originaires de Cuba... En écoutant sa musique, la connexion entre arabe et sépharade est devenue très claire ; il y a la présence forte des rythmes africains et de belles et romantiques mélodies, comme dans une chanson cubaine. » Le 9 août 2012, il est victime d'un AVC après avoir donné un concert à Vence dans le cadre du festival "les Nuits du Sud".
Catherine Chalier est professeure émérite de philosophie à l'Université Paris X de Nanterre. Très tôt, sa rencontre avec Emmanuel Levinas fut décisive dans son parcours philosophique. Ses travaux portent sur le lien entre philosophie et pensée juive : elle approfondit dans ses livres la réflexion sur la source hébraïque de la pensée et cherche à montrer comment cette source permet de renouveler l’approche de la philosophie. en 2010, Catherine Chalier reçoit le prix de la Fondation du judaïsme français, Francine et Antoine Bernheim, ainsi que le prix de l’Académie des sciences morales et politiques pour "Spinoza lecteur de Maïmonide", et le prix des écrivains croyants pour "La nuit, le jour". Elle s’intéresse aussi au dialogue interreligieux, avec les chrétiens et avec les musulmans, en particulier dans le cadre de la commission interreligieuse qu'elle a présidé à l’Alliance israëlite universelle pendant 10 ans.
Anny Dayan Rosenman a été maître de conférences à l'Université Paris 7-Denis Diderot. Elle s’intéresse aux témoignages des survivants de la Shoah, mais aussi ceux des historiens, des psychanalystes et des philosophes qui ont étudié et questionné le désastre. Dans le livre Les Alphabets de la Shoah, elle introduit et analyse les textes de témoins-écrivains tels que Primo Levi, Elie Wiesel, ou Aharon Appelfed. Elle est également réalisatrice et animatrice de l'émission l'Histoire à la lettre sur Judaïques FM, membre du bureau de l’association Identite et Dialogues, conseillère éditoriale des rencontres Livres des mondes juifs et diasporas en dialogue, membre de la commission d’histoire de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, membre de l’association La Paix Maintenant, membre du comite de rédaction de la revue Plurielles et par ailleurs très engagée dans le Projet Aladin (http://www.projetaladin.org/fr/accueil.html)
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