Claude Askolovitch est journaliste. Il est le fils de Roger Ascot, l'ancien directeur de la revue L'Arche. Il suit des études d'économie à l'université Paris-Dauphine avant d'entrer au Centre de formation des journalistes, dont il sort diplômé en 1985. Après des piges à Sciences et vie Économie et Mondial, il travaille à RFO avant d'être engagé au Matin de Paris. Il rejoint en 1987 le quotidien Le Sport qui vient de se créer. À la disparition de ce titre, fin 1987, il travaille à Europe 1. Puis il devient reporter à l'Evénement du jeudi puis à Marianne. Il a été grand reporter au Nouvel Observateur pendant 7 ans de 2001 à juillet 2008, avant de devenir rédacteur en chef, puis éditorialiste au Journal du dimanche. Il rejoint Le Point en août 2011. De 2008 à 2011, il a été également chroniqueur sur Europe 1, dans les tranches d'information du matin, puis du soir, et sur i-Télé en 2010-2011. Depuis janvier 2011, il est chroniqueur dans "Avant-Premières" les jeudis soir sur France 2. Journaliste sportif à l'origine, il a écrit avec Basile Boli son autobiographie Black Boli, et traite aujourd'hui surtout de sujets sociétaux et politiques, avec une inclination particulière pour les controverses d'opinions et les sujets polémiques. Il a couvert pour le Nouvel Observateur le mouvement altermondialiste, et a lancé la controverse autour des déclarations jugées antisémites de Tariq Ramadan en 2003. Il a suivi le Front national, qui constitue le thème de son deuxième livre, écrit une biographie de Lionel Jospin, et a interrogé Éric Besson pour son pamphlet contre Ségolène Royal, Qui connaît Madame Royal ?. Il a réalisé deux autres livres d'entretiens, le premier avec Rachida Dati, sur son parcours, le second avec le député et maire socialiste d'Évry, Manuel Valls, sur la refondation de la gauche. Il a été chroniqueur dans des émissions de radio et télévision comme On refait le monde (RTL), On refait le match (RTL et LCI), Entre les lignes (La Chaîne Parlementaire). Il présente actuellement la revue de presse dans la matinale de France Inter et est chroniqueur depuis 2013 pour l'émission quotidienne 28 minutes sur Arte.
Patrick Bruel est un chanteur et acteur français, né le 14 mai 1959 à Tlemcen, en Algérie. Né Maurice Benguigui, il a obtenu par décret, en 2003, le droit de changer son nom en Patrick Bruel Benguigui;Patrick est le fils de Pierre Benguigui et Augusta Kammoun, fille de Elie et Céline ben Sidoun. Ses aieux sont devenus citoyens français suite au décret Crémieux de 1870. Il se définit lui-même comme un « juif berbère » et considère le terme pieds-noirs inexact en ce qui concerne sa famille présente en Algérie bien avant l'arrivée de l'Islam.En 1962, à l'indépendance de l'Algérie, sa famille est contrainte, comme presque tous les juifs d'Algérie, à quitter le pays, dont il ne conserve que très peu de souvenirs. Patrick et sa mère s'installent tous deux à Argenteuil, en banlieue parisienne. À l'âge de cinq ans, il découvre Brel, Brassens, Gainsbourg et se prend d'affection pour ces chanteurs. Il fait remonter à ces découvertes son goût pour la musique. Plus tard, devenu adolescent, il reprendra à la guitare, avec ses amis, des samedis soirs entiers les morceaux de ces artiste.Avec le début des années 1990, Patrick Bruel jouit d'un grand succès médiatique. Il compte alors des centaines de groupies, souvent jeunes, qui donneraient tout pour l'approcher. C'est le début de la « Bruelmania ». Plusieurs évènements témoignent de cet enthousiasme populaire : ainsi la « pizzeria sur les Champs-Élysées » où il dîne tranquillement avec des amis se retrouve assiégée par de nombreux fans, ce qui nécessitera l'intervention de la police. En concert, il lui arrive d'arrêter de chanter : les spectateurs, qui connaissent par cœur les paroles, chantent à sa place. Ce témoignage de son succès fournira matière à plaisanterie pour les caricaturistesPatrick Bruel adhère à SOS Racisme dans les années 1980 et en démissionnera en 1991, jugeant la position pacifiste de l'organisation « à la fois naïve et dangereuse ».En 1992, il participe à une campagne de sensibilisation du public à la famine frappant la Somalie.En 1995, il prend publiquement parti contre le Front national8, participe à des concerts de protestation contre l'extrême-droite, et déplace ses concerts prévus dans les villes passées sous l'autorité d'un maire frontiste vers des villes voisines9. Cela lui vaudra de la part de l'extrême droite des attaques verbales, notamment celles de Jean-Marie Le Pen.En 1996 il est fait chevalier de l'ordre national du Mérite.Il a régulièrement participé aux spectacles des Restos du Cœur.Il sort début 2005 le single Et puis la Terre, accompagné d'une soixantaine d'artistes, co-écrit avec Marie-Florence Gros et Amanda Sthers, son ex-épouse, et dont les recettes sont intégralement reversées aux victimes du tsunami du 26 décembre 2004 en Asie du Sud-Est.Il participe le 14 février 2005 à un grand concert à l'Olympia pour obtenir la libération des otages Florence Aubenas et Hussein Hanoun.Dans une interview en 2009, il s’est exprimé en faveur de l'intervention militaire de l'État d'Israël dans la Guerre de Gaza 2008-2009.Membre d'honneur du collectif « Solidarité pour Guilad »14, il est engagé dans la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, pris en otage par le Hamas.Socialiste de longue date, il se sent « orphelin » quand Ségolène Royal devient la candidate du PS en 2007 et fait l'éloge de Nicolas Sarkozy dans un entretien pour le quotidien belge Le Soir.
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