En juin dernier, se tenait à Amiens un colloque international sur la traduction des textes et livres « sacrés » . Il s’agissait de revenir l’héritage historique et culturel sédimenté par ces traductions, ainsi que sur les débats, philosophique, esthétiques, linguistiques qu’elles ont pu générer, hier comme aujourd’hui.
Il y a bien sûr une certaine provocation à parler de « discours du sacré », un discours que pourrait recouvrer, préserver, prolonger la traduction. Comment celle-ci se positionne-t-elle par rapport à cette tension entre le discours, activité profondément humaine, et le sacré comme ce qui excède ou transcende, incommensurablement, toute activité humaine ?