L'“identité” de la Divinité ouvre, dans le judaïsme, vers l'Infini. Son caractère non représentable, non proférable, l'interdit en principe de discours. Et pourtant quelque chose est dit du sujet divin qui se décline à travers des “attributs” ; des prises de parole ; des métaphores qui l'approchent et constituent une doctrine à part entière que l'on peut définir comme la “théologie” du judaïsme – soit le discours, sagesse autant qu'intelligence, que le judaïsme a développé sur la Divinité depuis trente siècles, et à travers les registres divers et successifs de son immense littérature.
Comment aborder aujourd'hui toute cette pensée ?