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Serges K. a répondu à votre commentaire : Les séquelles de la sortie d’Egypte
Emission
L'histoire du peuple juif racontée par André Sfar
Radio Chalom Nistan
Nice
21 janvier 1981
Il était une fois le peuple juif, raconté par André Sfar tous les mercredis sur Radio Chalom Nitsan dans
les années 80.
L’auteur nous plonge dans l’histoire millénaire de ce peuple.
Les périodes décrites vont de l’an -570 jusqu’à la guerre du
Liban, en passant par les exodes, les pogroms, les guerres jusqu’à la création de l'Etat d'Israël.
Il était une fois le peuple juif, raconté par André Sfar tous les mercredis sur Radio Chalom Nitsan dans
les années 80.
L’auteur nous plonge dans l’histoire millénaire de ce peuple.
Les périodes décrites vont de l’an -570 jusqu’à la guerre du
Liban, en passant par les exodes, les pogroms, les guerres jusqu’à la création de l'Etat d'Israël.
Récit de Néhémie (environ 430 avant notre ère)
gouverneur militaire de Judée nommé par le roi de Perse, considéré comme le
principal maître d’œuvre des murailles de Jérusalem. Il impose la fermeture des
portes de la ville pendant le shabbat. Il introduit des réformes économiques et sociales. Avec lui on assiste au retour des grands prêtres.
Récit de la reine Esther, jeune femme juive devenue reine de
Perse qui sauva son peuple d’un complot meurtrier visant à anéantir ce dernier.
La mort de reine Salomé en Judée plonge la région dans la guerre civile.
Hyrcan son fils lui succède puis est défait par Aristobule,
son frère qui devient roi et grand prêtre.
Récit d’une guerre fratricide qui abandonne la Judée et
Jérusalem entre les mains de Rome et de son consul et général Pompée. Rome est en pleine expansion territoriale, sous ses ordres, Pompée mène plusieurs victoires et profite de la querelle entre les deux frères pour lever le siège de Jérusalem.
Retour sur la période du Second Temple, agrandi et autorisé par Hérode. La population juive s'accroit sur ses terres , commerce et collecte d’impôts accompagnent cette évolution,
Jérusalem, principale ville de commerce compte une grand Sanhedrin qui dirige le Temple. Le Sanhedrin est nommé par le roi et représente une cour de justice suprême en matière civile et religieuse.
On se situe entre le Ier et IIème siècle avant notre ère.
Les Saducéens rejettent la croyance en la résurrection
du messie et l’interprétation de la Torah. Pour les Pharisiens, seule la Torah distingue les juifs des autres nations.
A une autre extrémité on trouve une secte essénienne (puristes),
originaire des Maccabées : ils sont végétariens, ne possèdent pas de biens
propres et insistent sur la piété personnelle.
Epoque racontée jusqu’à l'histoire d’un prédicateur essénien
Jésus de Nazareth.
Soulèvement des nombreux juifs contre Rome soutenus par la diaspora dont les Syriens.
Rébellion mis à terre par Florus et soumission du peuple à Rome. L’échec de Florus à piller le Temple l’oblige à quitter Jérusalem malgré l’intervention du roi Agrippa II pour apaiser la situation. Jérusalem ne cède pas et la lutte pour l’indépendance continue jusqu’à la destruction du Temple par Titus.
La destruction du temple donna naissance à la synagogue , lieu indestructible ou les juifs vont se réunir.
Un homme Johanan Ben Zakkai va rassembler les juifs, baisser les armes et reprendre l’étude de la Torah. Il créera la première école Yavne pour assurer la pérennité du judaïsme ,
La Michna représente la loi orale. L’ensemble des discussions retranscrites autour de la Michna est appelé le Talmud dont le plus célèbre est celui de Jérusalem.
Le Pirké Avot, livre de six chapitres qui traite de la conduite sociale et éthique à tenir.
Les lois anti-juives en Palestine font fuir savants et érudits et annone le déclin de cette région. Les chrétiens et disciples de Jésus sont de plus en plus nombreux malgré leurs persécutions par les romains.
Nous nous situons
au IIème siècle. Le judaïsme s’est développé en Palestine pour se répandre partout
dans le monde. Pour cela les scribes et les rabbins élaborent la Mishna.
Des lois et
coutumes juives y sont reprises pour s’adapter à toutes les communautés juives.
L’étude de cette Mishna
aboutit au Talmud de Jérusalem.
La première version du
Talmud est réalisée au IIème siècle dans les académies talmudiques notamment celles de Galilée. Composée de la Mishna et de la Guemara, le Talmud compile un ensemble des
discussions rabbiniques sur divers sujets de la loi juive.
Durant cette période nait le Talmud, compilation de tous les textes de la Mishna et ses commentaires.
Plus loin dans une autre contrée d'Orient, les tribus qui vivent à la lisière des contrées d’Arabie donnent naissance à l’Islam mélange de judaïsme et de culture arabe.
Vers l’an 500, le prophète Mahomet insuffle une nouvelle religion pensant que le judaïsme et l’islam ancien ne correspondent pas au monde et à la culture arabe. De ses rêves et transes nait le Coran .
En l’an 640, les arabes
s’emparent de l’Egypte et partent à la conquête de l’Occident. On
assiste alors à une renaissance de la culture juive notamment en Palestine et à
Babylone. La cuture gréco-romaine disparaît peu à peu, remplacée par l’invasion des
barbares et les conquêtes arabes.
La pensée juive continue malgré tout de perdurer grâce à l’héritage babylonien et les écrits foisonnent. Le plus connu est le talmud de Babylone. Il joue un rôle primordial
dans la vie des juifs.
Vers l’an 700 on voit arriver de nouveaux messies : Abbou Issa, Jourdan Al Ray, Cerenus... et un nombre considérable de juifs croient en ces faux prophètes.
Un noyau important résiste pour conserver l’étude de la Torah : les caraïtes, communauté ethnique et religieuse basée sur l’unique étude de la Torah.
Saadia Gaon (vers l’an 900) se bat pour assurer la survie du judaïsme face à l’assimilation arabo-musulmane.
En l’an 311 l’empereur romain Constantin déclare le christianisme religion autorisée l’érigeant ainsi en ennemi du judaïsme. S’en suivra persécutions et interdictions.
La faiblesse croissante de la culture romaine entre le 4ème et 6ème siècle permit aux barbares de s’installer librement.
Ils se partagèrent l’Espagne contrôlée par les Visigots, la Gaulle par les Francs, l’Italie par les Ostrogots. Les vandales quant à eux régnaient en Afrique du Nord.
Le premier millénaire de notre ère est très agité (guerres, persécutions.), il faut attendre la fin de cette période pour que la culture juive prenne un nouvel essor.
Les juifs connaissaient une ère prospère jusqu’en l’an 800 environ.
Rachi né en 1040 remet les Juifs à l’étude du Talmud et de la Torah.
Rachi compile la quasi-totalité des commentaires de la Torah et de la majeure partie du Talmud de Babylone.
Les juifs connaissent un âge d’or entre 900 et 1200.
C'est la période des savants, rabbins, philosophes poètes médecins avec Samuel Ibn Nagdela, Isaac Al Fassi, Salomon Ibn Gabirol, Moise Ibn Ezra,
Juda Halevi, Maimonide...
Fin du 12éme siècle : les juifs, protégés par les rois et empereurs, se sont installés dans les villes comme préteurs. Nobles et commerçants commencent à les détester à cause de leur pouvoir mais l’Eglise reste leur principal ennemi.
C’est à cette époque qu'en Europe, apparaissent les premiers sigles jaunes que les Juifs doivent porter comme signe distinctif. On les accuse de pratiquer les rituels religieux avec le sang d’enfants chrétiens.
L’Allemagne du 13ème siècle est marqué par le massacre de Juifs par l’Empereur, on les tient responsables de la peste noire.
Ce siècle est marqué par les nouvelles croisades, la guerre sainte et l’hérésie des juifs.
En 1239, le pape Grégoire III ordonne de brûler tous les livres du Talmud, les considérant contraire à la loi chrétienne.
1509, une campagne hostile envers le Talmud et la littérature juive est menée, prétextant que le Talmud fourmille de griefs contre le christianisme.
Luther, initiateur du protestantisme se donne pour mission de convertir les Juifs.
Vers la fin de son existence, il prône de brûler les synagogues, détruire les livres et effacer toute vie juive en Espagne et dans l’Empire germanique.
Rétrospective des Juifs allemands, espagnols, français et de la péninsule ibérique .
Une nouvelle communauté se développe en Pologne devenant un nouveau foyer de la culture juive, après l’expulsion des juifs d’Allemagne, d’Espagne et du reste de l’Europe occidentale.
La Pologne devient un refuge pour la population juive germanique chassée.
Le Yiddish : langue née au 12ème siècle connait son véritable essor du côté des frontières germano-polonaise permettant aux juifs de converser entre eux dans une langue mélangeant hébreu, allemand ainsi qu'une constellation de dialectes.
Au XVIème siècle, la Grèce conquise par les turques voit arriver les Juifs fuyant l’Inquisition attirés par cette Europe orientale.
La communauté juive de Palestine étant presque inexistante, Joseph Nassi élabore un plan pour repeupler cette terre par les siens et tente de faire venir les juifs d’Italie. Son plan échoue car une guerre éclat entre la Turquie et l’Italie et il est disgracié. Deux colonies survécurent, une à Jérusalem, une à Safed.
Le Chouhan Arouh nait des mains de Joseph Karo à Safed : manuel de la vie juive qui édicte dans des mots simples les codes de la vie juive. Parallèlement à cette époque le mysticisme juif prend de l'ampleur et le Zohar devient livre de chevet.
Les juifs d’Europe sont enfermés dans des ghettos.
La guerre de 30 ans (1618-1648) période qui voit catholiques (Espagne) et protestants (Allemagne) s'opposer farouchement laisse un peu de répit aux Juifs notamment ceux d’Autriche.
La Hollande et l’Angleterre s’engagent sur la voie du changement. La Hollande devient la route de la liberté pour les Juifs d’Europe.
Histoire de Barouh Spinoza excommunié de la communauté juive, son influence, sa liberté de pensée.
La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb impacte le sort et la vie des juifs notamment dans la création cartes maritimes établies par des juifs marranes.
Les juifs des trois pays régis par la Pologne (Pologne, Ruthénie et Lituanie) commencent à s’organiser
séparément et indépendamment les uns des autres.
Cela ne dure pas longtemps car la Pologne se trouve très vite affaiblie par des conflits
internes.
Récit de Sabbatai Zevi (1626), enfant juif espagnol, cabaliste et meneur d’une école de pensée se croyant vouée à une carrière messianique.
Deux grands hommes tentent de rétablir l’équilibre du judaïsme au milieu XVIIème siècle laissant un héritage spirituel très important pour le peuple juif.
Le Baal Chem Tov, mystique authentique, apporte soutien et réconfort auprès des juifs qui le sollicitent. il enseigne le judaïsme en mêlant sentiments (joie de vivre) et pratique.
Le Gaon de Vilna, orienté vers les sciences et l’étude s’opposa aux hassidiques et prône une pensée juive ouverte et curieuse.
L’Europe centrale sort de la guerre de Trente ans très diminuée. L’empereur de Prusse Frederick Guillaume à la fin du 17 -ème e commence à rétablir quelques privilèges aux Juifs pour améliorer la situation malgré la désapprobation du peuple. Les universités ouvrent leurs portes et lentement les juifs recommencent à jouer un rôle dans la cité.
En Allemagne un juif berlinois Moise Mendelssohn profite du soutien d’un aristocrate pour devenir un des "Socrate" allemand.
Récit des évolutions des communautés juives dans le monde de
la Révolution française au 20ème siècle.
Cette période est témoin de plus de libéralisme dans
la société, les juifs par ailleurs participèrent activement à ce mouvement. Du fait de leurs contributions ils exigent l’égalité
et la citoyenneté française.
Malheureusement la révolution russe et deux guerres
mondiales détruisent en grande partie l’œuvre des juifs des siècles précédents
modifiant considérablement leurs habitudes et leurs vies à travers le monde.
La période moderne voit ressurgir le désir d‘un foyer juif et fait naître un nationalisme juif.
Seule épopée glorieuse, l’expansion et la réussite d’intégration
de la communauté juive des états unis.
Récit d’une période où les juifs fournissent des efforts importants
pour accompagner les mouvements révolutionnaires afin d’obtenir leur émancipation
et s’affranchir des pratiques médiévales.
Ils connaissent une grande vague de conversion au catholicisme afin
d’être considéré comme des égaux.
Comme on ne pouvait les exclure de la vie économique, il
fallait à tout prix émanciper les juifs en France et en Europe.
En France, en Allemagne, en Angleterre les juifs commencent
à acquérir des postes importants dans la vie politique, culturelle et administrative.
Adolphe Crémieux, ministre de la Justice sous la 2ème République fait prendre un décret que la justice soit rendue au
nom du peuple français, par la suite il attribuera la citoyenneté française aux
indigènes israélites d’Algérie.
La Haskala est un mouvement de pensée juive du XVIII et XIXème siècle influencé par le mouvement des lumières et dont le but recherché était d’ouvrir les juifs à la culture générale, à la philosophie, à la littérature et aux sciences.
Récit qui dépeint la société juive en Russie en Pologne et plus globalement en Europe orientale. La Haskala joue un rôle prépondérant dans la renaissance de la langue et la littérature hébraïque.
De 1820 à 1860 les juifs fuyant l'antisémitisme en Europe émigrent massivement vers l'Amérique, nouveau havre de paix.
Pendant la guerre de sécession, on voit des juifs combattre sous le drapeau selon qu’ils étaient sudistes ou nordistes.
Cette nouvelle génération voit naître un nouveau judaïsme, avec pour exemple le B'nai Brith.
L’affaire de Damas (1840) : récit d’un moine chrétien disparut
à Damas ou les juifs sont tenus responsables de cette mort par les moines évoquant
rituels et hérésie.
L’affaire Mortara : (1858) récit d’un enfant enlevé par les autorités papales pour
être élevé au sein de la religion catholique, action justifiée par le fait
qu'il avait été ondoyé secrètement par sa nourrice catholique.
Les
Rothschild : famille juive
d'origine allemande qui s’est fait connaître depuis le XVIIIe siècle principalement dans les domaines de
la banque et de la finance et qui fut l'objet de théories de complots,
dont beaucoup d'origines antisémites.
L’affaire
Dreyfus : ( 1894-1906) Officier français d'origine alsacienne
et de confession juive, il est accusé d'espionnage en faveur de l'Allemagne et donc de trahison.
1914 marque la fin
d’une période heureuse, Au cours de cette guerre des millions d’hommes périssent par les armes et par la famine. Il crée le terreau de l’antisémitisme
allemand.
Récit de la vie des
juifs pendant cette guerre, en Europe, Russie et jusqu’aux pays scandinaves.
Toutes les armées
qui entrent en guerre comptent beaucoup de juifs dans leurs rangs, malgré
cela les antisémites leur reprochèrent leur manque de patriotisme. Les juifs sont les coupables désignés pour justifier du bouleversement du monde .
Pour venir en aide aux millions de juifs qui souffrent en Europe et dans les pays touchés par la guerre, la communauté juive américaine créa le National Jewish Welfare Board .
Les juifs d’Abyssinie ou Falachas sont des
juifs qui se proclament descendants du roi Salomon et de la reine de Saba.
Juifs du Yémen, royaume de la reine de Saba ou
l’histoire de quelques 30 000 juifs installés au Yémen au temps du prophète Jérémie
avant la destruction du 1er temple.
Des juifs de Perse arrivés dans cette région à l’époque
de l’exil en Babylone.
Des juifs d’Inde venus avec les navigateurs
portugais pour découvrir ces contrées, rejoins par les
juifs de Perse et de Bagdad.
Des juifs frappent aux portes de la chine
vers le 19ème siècle avec le développement du commerce.
Au XVIème siècle le commerce de la soie et les
navigateurs font arriver les premiers juifs au Japon. Aux Philippines, ils s’y
installent après la 2ème guerre mondiale et en Australie dès 1930.
Les juifs d’Amérique du Sud arrivent au moment de sa
découverte.
Création de l’agence juive en 1929, structure qui aide les
juifs à émigrer vers la Palestine.
1939-1945 : récit de la politique menée par le IIIème Reich
concernant les juifs d’Allemagne, de Pologne, de Russie et progressivement de toute l’Europe.
Description de la mise en place de privations, du port de l’étoile jaune, des persécutions, des déportations et de l'aryanisation économique. Les mesures anti-juives établies par étapes vont se conclure la Solution finale.
Retour sur des
pays comme le Roumanie qui dès août 1940 promulgue un décret qui exclut les
juifs de toute vie dans la cité.
La Hongrie,
depuis 1919 gouverné par l’amiral Horthy, restreint également les droits des
juifs et même si le pays a résisté à livrer les juifs au Reich, en 1944, 437 000
d’entre eux sont déportés vers Auschwitz.
L’Italie fasciste
depuis 1923, tente de sauvegarder sa population juive.
Mussolini n’a
jamais adhéré aux thèses nazies, mais le pacte Rome -Berlin fait plier le pays
et applique les lois restrictives aux juifs comme ailleurs en Europe à la
chute du Duce.
En France plusieurs
organisations juives dont l’OJC, organisation juive de combat, fondée 1940 à Toulouse,
rassemble les jeunes dans les maquis et essaye avec d’autres organisations européennes
et américaines d’apporter aide et soulagement aux communautés juives.
Retour sur la révolte
du ghetto de Varsovie, ghetto organisé et fermé des 1940 .
Presse clandestine,
représentations enfantines organisées, entraide… font la vie du ghetto.
Des
rapports de 1942 de déclarations de onze gouvernements alliés et de la France
libre font état de milliers d’hommes, femmes et enfants victimes de la barbarie nazie..
Que
savait la France ? Que savait Vichy ?
De
mars 1942 à août 1944, 76000 juifs ont été déportés de France. Seulement 3000 sont revenus.
Les
rafles et la déportation sont les instruments de la Solution finale en France et Vichy collabore. L’organisation allemande est implacable et son système de purification ethnique très bien rodé.
1942, la BBC se fait l’écho des chambres à gaz et des
exterminations systématiques des juifs et toute la presse clandestine fait état de la Solution finale.
Des ecclésiastiques évoquent clairement le massacre des
juifs auprès de Laval et Pétain.
Le président du consistoire central émet un appel de détresse
par un courrier auprès du Marechal Pétain, pas de réponse également.
Récit d’une collaboration organisée, réfléchie et
consentante.
La presse
collaborationniste est d’une violence inouïe. Les appels à
éradiquer les juifs physiquement sont nombreux.
Pour exemple, la
lettre ouverte de Céline sur la question juive à la presse, y réclamait une extermination impitoyable et affichait son admiration à Hitler.
Dès 1942 des
rapports accablants à disposition des rédactions de journaux, des organes politiques,
de l’opinion publique font part des plans d’extermination des juifs par le
régime allemand et ses alliés.
On y fait référence
aux chambres à gaz, aux rafles, aux massacres en Russie et aux déportations de
toutes part en Europe.
Les rapports détaillés
sur Auschwitz sont établis en 1944.
Il faut attendre 1945
et la libération des camps pour réaliser l’horreur et chiffrer le nombre de morts.
Viendront se rajouter les bilans de chaque pays, soit six millions de juifs au total
dont un millions d’enfants exterminés.
Le 12 février 1945, un communiqué commun de Roosevelt, Churchill et Staline réaffirme la volonté
commune de soumettre tous les criminels de guerre à une punition juste et
rapide.
Ceux qui sont arrêtés sont jugés par un tribunal de guerre militaire établi à Berlin.
Ailleurs dans les
pays d’Europe des tribunaux copiant le modèle de Berlin se créent pour poursuivre les
criminels pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Himmler et Goebbels se
suicident suivant l’exemple d’Hitler.
Récit sur le fameux
procès de Nuremberg contre les 24 des principaux responsables du IIIème Reich
(Goring, Hess, Keitel, Donitz etc.)
Récit du projet
sioniste de Theodore Herzl jusqu’à la déclaration Balfour.
Herzl pose les
fondements d’un Etat pour les juifs en Palestine garanti par le droit international.
Il encourage l’établissement
d’artisans et agriculteurs, réaffirme le sentiment
nationaliste juif et entreprend des actions politiques pour obtenir le
consentement d’instances internationales.
Ce récit nous emmène de la proposition d’un Etat juif provisoire en Ouganda (rejeté car il ne peut y
avoir de sionisme sans Sion), à la formation des premiers organes clandestins
pour la protection des intérêts des juifs (Irgoun, Hagana) jusqu'à la révolte
arabe à la suite de la déclaration Balfour.
Les arabes rejettent
toute idée de l’installation d’un peuple juif en Palestine et sympathisent avec le 3ème Reich.
Lemandat britannique
n’ayant su prendre les mesures
nécessaires au conflit de cette région, les juifs portent le
projet d’un Etat juif auprès de l’ONU. C’est là que se trame le sort de la
Palestine
Le 29 novembre 1947, 56 Etats membres de cette organisation adoptent la proposition d’un partage de la Palestine en trois secteurs
: un Etat juif, un Etat arabe, et Jérusalem zone internationale.
Le 15 mai 1948
met fin au mandat britannique et voit la naissance d’un Etat pour les juifs
en dépit du refus des pays musulmans.
Récit de la guerre de
1948 : après la déclaration de l’Etat d’Israël par David
Ben Gourion les armées égyptiennes, syriennes, irakiennes, jordaniennes et
libanaise déclarent la guerre à Israël soutenant qu’Israël menacé l’équilibre régional.
Les accords de Rhodes
mettent un terme à la guerre Israélo-arabe de 1948 et établissent des lignes d’armistice
provisoire.
1949 : Israël
compte 600 000 habitants, de 1948 à 1951 : 700 000 juifs arrivent en Israël pour
la plupart issus de pays arabes.
La loi du retour est promulguée pour permettre à tout juif d'immigrer de
plein droit et d'obtenir la nationalité israélienne.
David Ben Gourion Premier Premier Ministre d'Israël rêve d'une nation souveraine et démocrate fondée
sur les bases d'une justice sociale avec une stricte séparation des pouvoirs.
Cependant un autre combat attend Israël, celui de la laïcité. La religion joue un rôle essentiel, Israël étant un Etat juif dépendant des tribunaux religieux.
C’est à la Knesset,
parlement israélien, que sont débattues et votées les lois du pays.
Les différents
partis politiques et les différents courants de pensée se constituent à gauche comme à droite.
La guerre des Six jours est une des dates les plus importantes dans l'histoire d'Israël.
Elle opposera Israël à l'Egypte, la Syrie, le Liban, l'Irak et la Jordanie . La crise débute le 7 avril 1967, lorsqu'à la
suite d'un incident mineur à la frontière israélo-syrienne, un combat aérien
aboutit à la destruction de sept avions syriens.
Le chef d'État égyptien, Gamal Abdel Nasser répond en fermant le détroit de Tiran, menaçant Eilat d’étranglement et empêchant tout
approvisionnement. Il envisage de mener une guerre sainte contre Israël afin de
restituer les territoires spoliés aux arabes.
Israël utilisera tous les recours politiques et diplomatiques
pour éviter cette guerre.
L’Angleterre et les Etats Unis se rangent derrière Israël,
la France par la voix du Général de Gaulle adopte quant à elle un embargo sur
la livraison d’armes à l'Etat hébreu.
Récit des préparatifs de cette guerre et ses conséquences sur la région
ainsi que sur les relations d’Israël avec les autres pays du monde et l’ONU.
Le
Kremlin se range du côté des pays arabes, il dénonce l’impérialisme
militaire de l’Etat hébreu conforté par les États-Unis. La Russie apporte un
soutien total politique et militaire à Nasser. Fort de cette position, Nasser déploie ses troupes aux frontières d'Israël et se prépare à entrer en guerre.
Cette situation crée un élan de solidarité nationale en Israël et ce jusqu'à la direction du pays.
Moshe Dayan est nommé Ministre de la Défense en 1967 pour faire face à
la grave crise qui menace Israël. Un gouvernement d’union national ressemblant
à un cabinet de guerre se met en place, alliant toutes les forces politiques
du pays.
Moshe Dayan reçoit l’ordre de mener cette guerre entre six et huit jours.
Il faut occuper le Sinaï et le désert dans sa totalité
et libérer le blocus d’Eilat. Tsahal est rompue à toutes les manœuvres opérationnelles
et adapte ses plans aux mouvements des troupes militaires de Nasser. De plus,
plusieurs états éloignés commencent à mobiliser leurs armées, notamment l'Irak, le Soudan, le Koweït et l'Algérie.
La plus grande force aérienne des armées arabes est en Égypte.
Le lundi 5 juin 1967 à 7h45, survolant la méditerranée à très basse altitude pour éviter les
radars, l'aviation israélienne attaque l’Égypte. La totalité de l'aviation
israélienne est engagée et en 500 sorties, Israël détruit 309 des
340 avions militaires égyptiens
Alors que le 5 juin 1967, l’aviation israélienne attaque par surprise les bases aériennes égyptiennes. Sur terre, Israël pénètre dans le Sinaï avec 70 000 hommes et 700 blindés. Toute l'aviation égyptienne est détruite.
L'armée israélienne avance sur plusieurs fronts, à la frontière égyptienne, la bande de Gaza et le plateau du Golan. Par le biais des accords militaires signés entre les pays arabes, s'ouvriront par la suite le front jordanien et syrien.
Suite du récit de la Guerre des Six jours et de la stratégie militaire d'Israël pour mener une guerre éclair.
Suite du récit de la guerre des Six jours et de la stratégie militaire d'Israël pour mener une guerre en six jours et éviter un maximum de pertes militaires et humaines.
Récit de l'Occupation par Israël lors de la guerre des Six jours de l'ensemble du Sinaï et de la rive orientale du canal, qui restera fermée pendant huit ans, jusqu'en juin 1975.
L’une des conséquences les plus importantes de la guerre des Six jours est l’annexion par Israël de territoires palestiniens, jordaniens et syriens. Israël a conquis lors de cette guerre Jérusalem Est, la bande de Gaza et la Cisjordanie.
Face aux défaites de Nasser ce dernier se servira du pion des Palestiniens de Gaza. Il alimentera et prônera ouvertement la guérilla . C’est ainsi que naîtra la volonté de créer une unité et armée palestinienne décidée à réunir la Palestine et à participer à la guerre contre Israël.
Alors que Nasser concentre ses troupes dans le Sinaï, Israël continue de penser que sa frontière avec la
Jordanie est calme et aucune d'opération militaire n'est prévue contre Amman. Cependant le roi Hussein de Jordanie signe un accord militaire avec Nasser .Il décide de
rentrer en guerre contre l’état Hébreu avec pour objectif la conquête de Jérusalem. Les premiers jours de guerre sont un désastre pour l'armée égyptienne. La radio diffuse des annonces de victoire faisant croire au roi Hussein de Jordanie à la victoire de l'Egypte. Moshe Dayan rappelle ses
troupes à Jérusalem , l’aviation israélienne détruit celle de la Jordanie ,
Tsahal encercle Jérusalem et prend le contrôle de toute la ville.
L’aboutissement de la guerre des
six jours reste la réunification de Jérusalem. Le 6 juin 1967 les forces de Tsahal
provoquent la dislocation du dispositif jordanien et poussent les troupes ennemies
au repli.
Le récit détaillé de la réunification
de la ville sainte met en valeur le régiment du commandant Motta qui livre un
combat acharné, quartier par quartier jusqu’au Mont
Scopus . il y fera flotter le fanion de la ville avec Moshe Dayan et le maire de
la ville arrivés en hélicoptère. C’est par une stratégie militaire soignée et extrêmement rigoureuse que
Tsahal rend son unité à Jérusalem et y fait rentrer le mont du temple . Citoyens,
politiques , militaires sont invités à se rendre au pied du mur occidental. Les couleurs d’Israël
sont hissés et l’Hatikvah est entonnée avec émotion.
Le plateau du Golan est un territoire situé au nord-est d'Israël
occupé à l'origine par les Syriens. Il représente pour la Syrie un avantage topographique considérable.
Le 5 juin 1967 la Syrie met en application le
pacte militaire qui la lie à l'Égypte et rentre en guerre contre Israël.
Malgré la destruction de l'aviation syrienne par
l'armée israélienne, des opérations terrestres avec bataillons d'infanterie et
blindés sont menées..
Le 10 juin 1967, Israël met en déroute les forces syriennes et s’empare
du plateau du Golan.
La guerre des Six jours a été une guerre rapide et brillante qui poussera les experts du
monde entier à analyser les facteurs de cette victoire.
Cette victoire est
d'abord celle de l'aviation israélienne. On mettra à son actif un haut degré de
préparation et de formation. La guerre des Six jours a mis à l'épreuve les
structures de Tsahal l'organisation des réserves et l'entraînement des troupes.
Il ne faut pas oublier
le rôle majeur qu'a joué également la marine israélienne. Elle s'est renforcée par plusieurs
sous-marins qui sont rappelés d’Europe, destroyers et chalutiers sont équipés
pour participer à cette guerre.
Cette guerre restera
dans les annales du génie militaire israélien, elle se soldera par un cessez le
feu mais ne mettra malheureusement pas fin au conflit israélo-arabe.
Le jour de Yom Kippour, Égyptiens et Syriens attaquent par surprise et
simultanément la péninsule du Sinaï et
le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien
conquis par Israël depuis la guerre des Six jours.
Pris au dépourvu, Tsahal accuse de nombreuses pertes mais
retrouve
en une semaine son potentiel militaire. Entrée en scène du général Ariel
Sharon et sa stratégie militaire.
Cette guerre se soldera par une victoire armée de l’Etat hébreu.
Le Conseil de sécurité des Nations unis adopte
le 22 octobre 1973 un résolution, négociée par les et l'Union soviétique et appelle
toutes les parties à un cesse- le-feu immédiat.
Cependant la Guerre de kippour a pointé la vulnérabilité d’Israël
et l’incapacité de ses services secrets à anticiper cette guerre. Cela mènera
Golda Meir, alors première ministre à démissionner.
Sous l’impulsion d’Henri
Kissinger israéliens et égyptiens se retrouvent à Genève en décembre 1973 pour
une conférence de la paix.
Plusieurs conversations sont
menées pour ces premiers pas vers la paix et le désengagement militaire des deux pays.
En janvier 1974, Kissinger
annonce qu’un accord de paix a été conclu et qu’un échange de prisonniers aura lieu
avec la Syrie.
Israël accepte de quitter le Sinaï et de rendre les
champs de pétrole du canal de Suez à l’Egypte. Une zone tampon, gérée par l’ONU,
est également créée pour éviter de nouveaux conflits.
En même temps une troupe d'observateurs des Nations unies est établie dans
le Golan pour garantir la paix.
Golda Meir, première ministre, démissionne en avril 1974 mise à mal par sa mauvaise gestion de la guerre
de Kippour, elle est remplacée par Itzhak Rabin.
Dans son discours
programme, Rabin déclare qu’Israël continuera à lutter pour une paix véritable et
qu’il cherchera à promouvoir des accords avec la Syrie, l’Egypte, le Liban et
la Jordanie.
Richard Nixon
effectuera une visite officielle, encouragea les efforts de paix tout en
affirmant continuer soutenir militairement et financièrement Israël.
L'Etat hébreu se
dit enclin à des accords partiels avec ses voisins mais ne négocierait pas avec
des organisations terroristes, dont l’OLP, qui ont pour but de détruire Israël.
La question palestinienne devient centrale, Arafat
fait l’unanimité à l’ONU et obtient la reconnaissance du peuple palestinien à
avoir une terre.
Retour sur une année de tractations diplomatiques américaines
par la voix d’Henri Kissinger pour trouver un accord de paix et de
non-belligérance entre l’Egypte et Israël.
Ce ballet diplomatique aboutit à un accord signé
le 4 septembre 1975 à Genève sur le Sinaï. Israël se retire d'une partie du
Sinaï et rend à l’Egypte le pétrole du golfe de Suez.
En contrepartie, l’Egypte
autorise le passage de produits non militaires à destination d’Israël. Cet
accord fut très mal perçu par la ligue arabe et l’OLP.
Récit de cet accord qui aboutira plus tard à une paix définitive avec l'Egypte.
Après la ratification de l’accord signé entre l’Egypte
et Israël, Israël procède immédiatement à l’application des termes de cet accord
pour faire preuve de sa volonté d’une paix durable.
Le conseil de sécurité de l’ONU de son côté organise
une rencontre en décembre 1975 avec les pays du Moyen Orient dont l’OLP, et
aboutit à l’adoption d’une résolution contre le sionisme.
Cela contribue à
donner une légitimité à Yasser Arafat vu comme un défenseur du peuple palestinien et à occulter le terrorisme à son actif.
Des manifestations contre cette résolution ont
lieu partout dans le monde libre et en Israël.
Les organisations terroristes, représentées par l’OLP
multiplient les actes terroristes en Israël et à l’étranger.
Récit des principaux massacres
sanglants et opérations terroristes de cette période.
La situation migratoire est relativement stable en Judée
Samarie depuis la Guerre des Six jours, cependant plusieurs ressortissants jordaniens
ont demandé à rejoindre ces territoires. Dans le cadre des réunifications des familles,
Israël autorise ce mouvement migratoire.
Un grand nombre d’arabes de ces territoires, plus de 40 000,
travaillent en Israël. Plusieurs de leurs villes sont rattachées au réseau électrique
israélien, et également au réseau social, sanitaire et éducatif. La présence israélienne
contribue largement à l’expansion économique des territoires. Pour la première
fois, des élections municipales ont lieu dans plusieurs villes arabes.
Parallèlement, le Liban est lui au bord d’une guerre
civile et la Syrie s’apprête à faire main basse sur le pays à mettre au
pas les Palestiniens. Israël reste vigilant et déploie des troupes à la frontière.
La conférence de l’UNESCO du 30 novembre 1976 adopte des
initiatives contre Israël.
Un communiqué commun avec les pays arabes demande le repli
d’Israël des territoires occupés et la restauration des droits des Palestiniens
dont celui d’établir leur propre entité politique.
Jimmy Carter est nommé président des États-Unis. Il
prend en main le dossier de la paix et il réunit lors d'un sommet à Genève
responsables américains et arabes.
Le plan Carter pour le Moyen-Orient définit des
frontières défendables pour Israël. Il
fait référence pour la première fois à la nécessité d'une patrie pour les
réfugiés palestiniens.
Du 12 au 20 mars 1977, a lieu le Conseil national palestinien au Caire, composé des différentes fractions dont le Fatah.
Récit des différents attentats et procès de terroristes
de cette période.
Le 9 novembre 1977, le président égyptien Anouar El-Sadate
lors d'un discours au Parlement égyptien déclare être prêt à se rendre à
Jérusalem, capitale revendiquée par Israël.
Il souhaite discuter de la paix avec son homologue Menahem
Begin et veut s'adresser à la Knesset.
Le 19 novembre Anouar El-Sadate arrive en Israël
accueilli par des honneurs exceptionnels.
Le 20 novembre un
discours historique des deux hommes à la Knesset scelle le début de la paix
entre l’Egypte et Israël. Un traité de paix est signé lors des accords de Camp David
le 17 septembre 1978 à la suite duquel les Israéliens se retirent du Sinaï.
Cela
entraîne hostilité et colère de la ligue arabe envers l’Egypte. Une Fatwa est
émise à l’encontre du président Sadate qui sera assassiné le 6 octobre 1981 au Caire
lors d’un défilé.
Le mythe du retour des palestiniens et de la patrie perdue se nourrit dans
les camps et sur les routes de l'exode.
Les conditions dégradantes des réfugiés reconnues par
l'ONU et le monde entier confèrent aux palestiniens l’idée d'un paradis perdu.
C'est en 1958 que naissent les premières factions du
Fatah.
En 1964, lors du sommet du Caire, nait l'organisation
pour la libération de la Palestine : l’OLP.
Arafat en devient président avec en son sein divergences inféodations
et conflits fréquents.
Se développent différentes fractions rivales mais face à
Israël une idéologie commune existe : la liquidation de l'entité sioniste. Les
années 80 sont marquées par la multiplication d'attentats terroristes : cinéma,
autobus, lieux publics, rien n'est épargné.
Le Sud Liban est le point de départ de
nombreuses attaques terroristes, et donne lieu à chaque fois à des actions
de représailles israéliennes. La plus marquante d’entre elles étant l’Opération
Litani en 1978.
L’Opération "Paix en Galilée" appelée Première Guerre du Liban en Israël est une guerre déclenchée par Israël contre les terroristes palestiniens basés au Sud Liban le 6 juin 1982, suite à la tentative d’assassinat de l’Ambassadeur d’Israël en Grande-Bretagne par une cellule terroriste.
L'armée israélienne envahit le sud du Liban à partir du 6
juin 1982 dans le but est de faire cesser les attaques
palestiniennes de l'OLP lancées depuis le Liban.
L’opération Shlom Hagalil ou Paix en Galilée est lancée. Récit de cette guerre
Suite du récit de la guerre du Liban et du trio qui a
ordonnancé cette guerre : Begin, Rafoul et Sharon.
Ce récit nous emmène de l’élection de Bechir Gemayel au Liban,
homme fort et allié d’Israël qui sera assassiné en septembre 1982 jusqu’aux
massacres de Sabra et Chatila .
Une enquête israélienne officielle a été rendue publique en février
1983.
Faite par une commission israélienne dirigée par Itzhak Kahane, chef de la Cour
suprême, elle conclut à la responsabilité des phalangistes et à la
responsabilité indirecte d'Ariel Sharon.
Cette guerre conduira à la démission d'Ariel Sharon et de
Menahem Begin.
La guerre du Liban a été menée par Israël pour extirper l’OLP
de cette région.
L’enclave de Gaza quant à elle bouillonne de passions
nationalistes et religieuses.
Sa population en 1981 croit de plus de 100 000 âmes.
Sa jeunesse, travaillée au corps par l’intégrisme musulman
et n’ayant rien à perdre, provoque les troupes de soldats israéliens par des
jets de pierres quotidiens.
C’est le début de l’intifada.
André Sfar revient également sur les relations
internationales d’Israël depuis sa naissance.
Retour sur des relations diplomatiques houleuses avec les
gouvernements du monde libre dont l'URSS , les Etats Unis, et l'Allemagne.
Ce récit revient sur les relations entre l'Etat juif et
la France dans les années 50 et 60.
Israël vit une véritable histoire d'amour avec la France.
Le pays connait une coopération militaire et industrielle soutenue.
Le général De Gaulle arrive au pouvoir et le climat
change. Le fondateur de la 5ème République a besoin d'une orientation nouvelle et
du soutien du monde arabe méditerranéen.
Cela se traduira par le sacrifice de relations
privilégiées avec Israël.
Le principal allié reste toutefois les États-Unis, militairement
et financièrement.
L'opinion mondiale change et fait état d'un peuple
puissant et armé. En face les Palestiniens font figure de dominés.
La diabolisation d'Israël est en marche et tout le monde s’entend
pour organiser l’exclusion du pays des Nations Unis voire son démantèlement.
Le temps du remord et de la pitié d’après-guerre est fini.
André Sfar complète dans cet enregistrement les relations diplomatiques et les échanges de l'Etat hébreu avec les gouvernements du monde libre et autres.
Après 95 émissions consacrées à l'histoire des juifs à
travers les siècles, la question que l'on se pose est la suivante :
Le sionisme a-t-il été un échec ou au contraire une réussite éclatante ?
Nous constatons un écart énorme
entre le programme sioniste originel et la réalité israélienne. Israël devait
représenter un havre de salut pour les juifs du monde entier mais a du mal à assurer
sa sécurité car agressé de toutes parts. De plus les juifs du monde n’affluent pas tous vers Israël.
André Sfar dans sa conclusion parle des juifs à travers
le monde : ceux d'Amérique latine, d’Europe, d’Afrique du Sud subsaharienne et
du Nord.
Il revient surtout sur l'organisation de la communauté
juive en France notamment après 1960 et l'afflux massif des juifs chassés
d'Afrique du Nord.
Après six guerres, Indépendance, Suez, Six Jours, Kippour, Paix en Galilée et Guerre du Liban, le pays est toujours là et se bat pour son existence .
55 min
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