Jusqu’à l'émancipation, 20% seulement des Responsas traitaient de sujets dits religieux (cacherout, shabbat, fêtes, liturgie et autres) alors que près de 80% d'entre elles traitaient de sujets juridiques (contrats, dommages et intérêts, famille, travail, droit pénal et autres). C'est dire la centralité qu'occupe le droit dans la tradition juive. Ce domaine qu'on appelle, Depuis un peu plus d'un siècle, ce domaine est défini comme le Mishpat ivri, le "droit hébraïque". Quelles sont avec les Responsas, les œuvres maitresses du Mishpat ivri? Quelles sont les grandes figures qui ont marqué le développement de ce droit ancestral? Par quelles mécanismes ce droit a-t-il pu préserver sa vitalité et sa pertinence tout au long des siècles et jusqu'aujourd'hui? Quelle place occupe le Mishpat ivri dans l'Etat d'Israël? Voilà autant de questions que nous tenterons d'aborder à travers l'étude sur textes de sujets juridiques et éthiques d'actualité, tels que l'avortement, la libération d'otages, les test de paternité, le statut de la femme (droit de vote et autres), la lutte anti-terroriste….