80 ans après la Libération, les équipes d’Akadem et de Passerelles invitent des survivants de la Shoah à dialoguer entre eux, ou avec leurs enfants.
Ces dialogues ne constituent pas des témoignages, mais évoquent les effets de leur parcours pendant la Shoah et depuis. Ils laissent transparaître comment ils se définissent et perçoivent ce qu’ils représentent au regard des autres.
Les échanges entre pairs révèlent à chacun sa singularité, le partage d’un destin commun, notamment quand ils se sont construits en l’absence de souvenirs. S’agissant de dialogues intergénérationnels, ils révèlent les formes plurielles, voire improbables de transmissions par la parole, le silence, les anecdotes, les objets, les gestes…