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Armand Abécassis : archives sonores
Akadem16 juillet 2025
Archives Armand Abécassis
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Entre la mémoire et l'oubli - "Histoire et identité" (1989) thumbnail
59 min
Armand Abécassis : archives sonores (1/14)
Entre la mémoire et l'oubli - "Histoire et identité" (1989)
Armand Abécassis, Georges Passelecq , Josy Eisenberg, Elie Wiesel
 Dans cet épisode de l'émission "Entre la mémoire et l'oubli - Histoire et identité", réalisé par Jean-Paul Eck et diffusé par la RTBF le 17 décembre 1989, les intellectuels Élie Wiesel, Armand Abécassis, Josy Eisenberg et Georges Passelecq échangent autour des grandes questions liées à la mémoire juive, l’identité, la Shoah et au rapport à la foi. L’émission défend une vision du judaïsme centrée sur la vie, la responsabilité éthique et la transmission intergénérationnelle.
Le Chabat 1/2 : Genèse et création (1992) thumbnail
169 min
Armand Abécassis : archives sonores (2/14)
Le Chabat 1/2 : Genèse et création (1992)
Armand Abécassis
Dans ce cours du 21 janvier 1992, Armand Abécassis propose une lecture philosophique et théologique du récit de la création. Le septième jour, le Chabbat, ne constitue pas un simple achèvement, mais une création à part entière : Dieu cesse d’agir, se retire, et par là rend possible l’émergence d’un sujet libre. Ce retrait fonde un espace où l’homme peut exister sans être absorbé par la toute-puissance divine, et le Chabbat devient ainsi paradigme de création.
Le Chabat 2/2 : Le texte biblique face à l'homme (1992) thumbnail
135 min
Armand Abécassis : archives sonores (3/14)
Le Chabat 2/2 : Le texte biblique face à l'homme (1992)
Armand Abécassis
Dans ce cours du 21 janvier 1992, Armand Abécassis prolonge son analyse des premiers chapitres de la Genèse et de la fête du Chabat, lesquels ne visent pas à livrer des réponses, mais à formuler les grandes interrogations constitutives de l’existence humaine. Le Chabbat occupe dans le texte biblique une fonction décisive : il manifeste que toute relation authentique implique une limite, une retenue, une place laissée à l’autre. 
Kant : la perception comme construction du réel 1/2 (1992) thumbnail
61 min
Armand Abécassis : archives sonores (4/14)
Kant : la perception comme construction du réel 1/2 (1992)
Armand Abécassis
Dans ce cours donné le 12 mai 1992, Armand Abécassis propose une lecture claire et profonde de la pensée de Kant. Il explique que nous ne connaissons pas les choses en elles-mêmes, mais seulement leur apparition, structurée par notre sensibilité à travers l’espace et le temps. La perception est une construction de l’esprit, et toute recherche d’un absolu derrière le phénomène est une illusion de la raison. Le réel, pour Kant, n’est que ce qui apparaît.
Kant : la perception comme construction du réel 2/2 (1992) thumbnail
121 min
Armand Abécassis : archives sonores (5/14)
Kant : la perception comme construction du réel 2/2 (1992)
Armand Abécassis
Dans ce cours du 13 mai 1992, Armand Abécassis continue d'expliquer comment, selon Kant, notre esprit organise la réalité grâce à des formes a priori : l’espace et le temps (liés à la sensibilité) et les catégories (liées à l’entendement). Il présente les différents types de jugements (universel, particulier, etc.) et les concepts qui leur sont associés. Il insiste sur les limites de la raison, qui ne peut pas tout expliquer, car elle repose sur des principes indémontrables.
Signification et travail  1/2 (1992) thumbnail
62 min
Armand Abécassis : archives sonores (6/14)
Signification et travail 1/2 (1992)
Armand Abécassis
Dans ce cours du 10 novembre 1992, Armand Abécassis interroge la notion de travail comme relation fondamentale entre l’homme et l’objet. Il critique la réduction du travail à sa seule efficacité dans les sociétés technocratiques, au détriment de sa signification métaphysique. À travers une lecture critique du cogito cartésien, il montre les limites d’une philosophie fondée sur l’apparence et explore des approches alternatives, notamment psychanalytiques et marxistes.
Signification et travail 2/2 (1993) thumbnail
63 min
Armand Abécassis : archives sonores (7/14)
Signification et travail 2/2 (1993)
Armand Abécassis
Dans ce cours du 12 janvier 1993 consacré au thème Signification et travail, Armand Abécassis poursuit sa critique du cogito en s’appuyant sur Freud, Heidegger et Lévi-Strauss pour montrer que le sujet n’est pas source mais produit de structures. Il oppose deux approches du travail : celle de la vérité (fondée sur le savoir et la maîtrise) et celle de la signification (fondée sur l’écoute et la responsabilité). Le travail, dès lors, ne vise plus la domination du monde, mais l’inscription éthique de valeurs dans l’histoire.
Voyage en Israël 1/3 (1993) thumbnail
181 min
Armand Abécassis : archives sonores (8/14)
Voyage en Israël 1/3 (1993)
Armand Abécassis
Lors de cette première partie d’un voyage en Israël à l’automne 1993Armand Abécassis et ses élèves explorent les répercussions du conflit israélo-palestinien sur le monde arabe, en mettant en lumière la manière dont les récits historiques et les matériaux documentaires façonnent la mémoire collective. Dans cet épisode — qui compile des visites ayant eu lieu du 3 au 6 septembre — ils se rendent notamment à Yad Vashem, au Musée de la tour de David à Jérusalem, ainsi qu’à la tombe du Rambam. À travers ces lieux chargés d’histoire, les intervenants questionnent l’usage des mots techniques et des outils visuels pour représenter la violence, la souffrance et leur transmission.   
Voyage en Israël 2/3 (1993) thumbnail
206 min
Armand Abécassis : archives sonores (9/14)
Voyage en Israël 2/3 (1993)
Armand Abécassis
Dans ce deuxième épisode du voyage en Israël d'Armand Abécassis et de ses élèves, deux temps forts ponctuent leur itinéraire : la visite du kibboutz de Kfar Guiladi (le 7 septembre) et celle de Jérusalem (les 4 et 9 septembre). Au cœur de ce périple, les participants assistent à un cours magistral d'Abécassis sur la méthode rabbinique et la lecture juive des Évangiles. À travers l'analyse des Béatitudes, il démontre comment Jésus s’inscrit dans la continuité de la tradition pharisienne, en appelant à une justice active et engagée. Cette confrontation entre lecture chrétienne et interprétation juive ouvre une réflexion sur le rapport entre foi, connaissance et responsabilité.
Voyage en Israël 3/3 (1993) thumbnail
210 min
Armand Abécassis : archives sonores (10/14)
Voyage en Israël 3/3 (1993)
Armand Abécassis
Dans ce troisième et dernier épisode relatant un voyage en Israël, Armand Abécassis explore la place unique de Jérusalem au cœur des tensions religieuses et politiques. Durant trois jours (du 8 au 10 septembre 1993), les participants retracent les fractures entre juifs laïcs et religieux, la montée de l’extrémisme, et la redécouverte d’une identité juive. Abécassis plaide pour faire de Jérusalem un pôle spirituel mondial, capable d’unir plutôt que de diviser. Un témoignage lucide et vibrant sur les défis identitaires d’Israël.
Pourquoi Jérusalem ? (1995) thumbnail
208 min
Armand Abécassis : archives sonores (11/14)
Pourquoi Jérusalem ? (1995)
Armand Abécassis
À partir d’un passage de la Guemara, Armand Abécassis explore la notion biblique de ville de refuge — ces cités où l’assassin involontaire trouve asile sans pour autant échapper à toute forme de justice. Le cours met en lumière le raffinement éthique de la Torah, qui ne distingue pas faute volontaire et involontaire : toute mort appelle à réparation. S’ouvre alors une réflexion profonde sur notre propre société, protégée par ses institutions mais souvent aveugle aux conséquences indirectes de ses actes.   
Le chofar ou la parole biblique comme source de modernité thumbnail
140 min
Armand Abécassis : archives sonores (12/14)
Le chofar ou la parole biblique comme source de modernité
Armand Abécassis
Et si la modernité n'était pas née contre la Bible, mais à partir d’elle ? Ce cours d'Armand Abécassis met en lumière la puissance subversive de la parole biblique : une parole qui refuse l’idole, questionne sans relâche le pouvoir, et place l’humain face à sa responsabilité. À l’opposé d’un texte figé, la Bible parle encore — comme un chofar, ce cri brut qui fait irruption dans le langage et réveille les consciences. 
Entrer en Terre promise thumbnail
94 min
Armand Abécassis : archives sonores (13/14)
Entrer en Terre promise
Armand Abécassis
Dans ce cours, Armand Abécassis analyse le récit biblique des explorateurs envoyés par Moïse, à travers une interprétation midrashique et talmudique. Il explore le conflit entre le politique (la conquête de la Terre d’Israël) et le spirituel (la nécessité de mériter cette terre par l’éthique) et insiste sur l’obligation de justice envers les autochtones, et sur la responsabilité morale du peuple juif, même dans la conquête légitime. La légitimité d’Israël ne se fonderait ainsi pas sur la force, mais sur l’engagement à incarner une civilisation éthique universelle.
La fête de Hoshanna Rabba vue par Armand Abécassis thumbnail
95 min
Armand Abécassis : archives sonores (14/14)
La fête de Hoshanna Rabba vue par Armand Abécassis
Armand Abécassis
Dans ce cours, Armand Abécassis présente la fête juive de Hoshanna Rabba comme la clôture du jugement divin, où l’homme doit enfin s’engager sans détour. Il relie cette exigence à la faute des explorateurs (Nombres 13), qui ont voulu examiner la Terre promise avant d’y entrer, par prudence. Pour la tradition rabbinique, ce calcul révèle un manque de foi : on ne peut pas déléguer le risque à sa raison. Hoshanna Rabba demande d’entrer de plain-pied dans l’alliance, sans garantie. C’est le moment où le désir juif de la Terre doit s’assumer sans honte ni réserve.
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