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Campus
Variation sur la trahison
"Judas" (75 min)
Margit Lipsker - traductrice, interprète, Amos Oz - écrivain, Josyane Savigneau - journaliste
Entre désir et trahison
Le récit d'un miracle domestique (7min)
Le message de Jésus
L'impossible rédemption (17min)
Enquêter sur Judas
Spectres et fantômes (13min)
Le premier des chrétiens
Aux origines de l'antisémitisme (10min)
Lecture d'extraits
avec Amos Oz et Josyane Savigneau (4min)
"Je crois au compromis"
Entre rêve et lucidité (18min)
Margit Lipsker - traductrice, interprète
Margit Lipsker est interprète de conférences en allemand, anglais et hébreu.
Amos Oz - écrivain
Amos Oz, né à Jérusalem en 1939, est l’écrivain israélien le plus connu dans le monde. Il est également professeur de littérature à l'Université Ben Gourion de Beer- Sheva. Cofondateur du mouvement La paix maintenant, il milite activement pour la solution d'un double État au conflit israélo-palestinien. Après son service militaire, Amos Oz étudie la philosophie et la littérature et écrit dans le journal des kibboutzim et le quotidien Davar. Il publie ses premiers récits en 1965, et son premier roman date de 1966. Depuis, il publie environ un livre par an. Amos Oz a obtenu quelques-uns des prix les plus prestigieux de son pays et notamment le Prix d’Israël de littérature en 1998, lors du cinquantième anniversaire de l'indépendance d'Israël. En 2005, il reçoit le Goethe-Preis de la ville de Francfort et en 2006, le titre de Docteur Honoris Causa de Philosophie à l’université Hébraïque de Jérusalem. Ses oeuvres sont traduites dans près de trente-cinq langues dans le monde. Son autobiographie, Une histoire d'amour et de ténèbres, considérée comme son chef-d’oeuvre, a été saluée unanimement par la critique littéraire. Il a depuis publié le roman Vie et mort en quatre rimes, réflexion sur les arcanes de la création littéraire. Son dernier en date, Judas paru en France en 2016, revisite la figure du traître et les sources de l'antisémtisme chrétien, pour éteindre, nous dit l'auteur, "ce Tchernobyl en puissance qui agit depuis des générations et des générations"...
Josyane Savigneau - journaliste
Josyane Savigneau est écrivain et journaliste. Après avoir travaillé longtemps au Monde, elle est désormais journaliste pour RCJ, L'Arche et "nomade". Elle est l'auteur de plusieurs livres, dont une biographie, de Marguerite Yourcenar.
Amos Oz
Judas , (Gallimard , 2016) Acheter
Scènes de vie villageoise, (Gallimard, 2010) Acheter
Vie et mort en quatre rimes, (Folio, 2009) Acheter
Soudain dans la forêt profonde, (Folio, 2008) Acheter
Ailleurs peut-être, (Folio, 2006) Acheter
Comment guérir un fanatique, (Gallimard, 2006) Acheter
Seule la mer, (Folio, 2005) Acheter
Aidez-nous à divorcer ! - Israêl Palestine, deux Etats maintenant, (Gallimard, 2004) Acheter
L'histoire commence, (Calmann-Levy, 2003) Acheter
Mon Michaël, (Folio, 1998) Acheter
Toucher l'eau, toucher le vent, (Folio, 1997) Acheter
La boîte noire , (Calmann-Levy, 1994) Acheter
La colline du mauvais conseil, (Calmann-Lévy, 1994) Acheter
Amoz Oz
Connaître une femme, (Calmann-Levy, 1994) Acheter
Josyane Savigneau
Avec Philip Roth, (Gallimard, 2014) Acheter
Benoîte Groult ; une femme parmi les siennes, (Textuel, 2010) Acheter
Marguerite Yourcenar: L'invention d'une vie, (Gallimard, 1993) Acheter
Josyane Savigneau, Philippe Sollers
Une conversation infinie, (Bayard, 2019) Acheter
Josyane Savigneau, Phillipe-jean Catinchi
Les femmes ; du droit de vote à la parité, (Le Monde, 2013) Acheter
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- Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Paris - 6 septembre 2016
"Judas"
- 1/6Entre désir et trahison(7min)
Le récit d'un miracle domestique
- 2/6Le message de Jésus(17min)
L'impossible rédemption
- 3/6Enquêter sur Judas(13min)
Spectres et fantômes
- 4/6Le premier des chrétiens(10min)
Aux origines de l'antisémitisme
- 5/6Lecture d'extraits(4min)
avec Amos Oz et Josyane Savigneau
- 6/6"Je crois au compromis"(18min)
Entre rêve et lucidité
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Le fondateur de l’Etat d’Israël
David Ben Gourion
Talmud Yéroushalmi, page 30B
Littérature israélienne
La voix populaire de la paix en Israël



Josyane Savigneau est écrivain et journaliste. Après avoir travaillé . . . Voir la bio complète

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Les sens du nom'yéhouda'
16 septembre 2016, 15h10, gerardelie
Merci avant tout à Amos OZ et à sa traductrice, qui a traduit fidélement ses propos, malgré, parfois, la rapidité de l’échange. Les pistes ouvertes par Amos OZ sont particuliérement intéressantes et éclairantes sur bien des points, et en particulier, son enquéte sur l’incohérence historique du récit de Yéhouda, sali par la traduction de ‘judas ‘. (thése de amos OZ toute aussi pertinente et cohérente quand on la compare à l’histoire de bar-kokhba pressenti comme messie par Rabbi Akiba)Mais cette étude interpelle une autre reflexion : pourquoi le choix du nom méme de ‘yéhouda-judas’ comme partenaire de Jésus ? Pourquoi l’histoire (écrite par les 1éres églises) a t’elle fait ce choix particulier ? IL y avait 12 tribus, avec 12 noms différents, et les prénoms bibliques ne manquent pas ! Pour y répondre et en avoir une idée plus Claire, il faut, me semble t’il, revenir au 1er Yéhouda, 4éme fils de Léa et frère de Yosef, et retracer le fil de sa vie. Ce serait trop long ici, mais j’en rappelle simplement les points principaux, pour mieux comprendre ce que le nom ‘Yéhouda’ porte en lui. D’abord la gratitude de Léa, sa mére, qui ‘remercie’ Dieu de lui avoir donner un fils : et c’est la 1ére signification (vayétsé 29, 35) : le nom ‘yéhouda’ porte en lui, gratitude et remerciements envers Dieu. La vie de Yéhouda, ensuite, qui se retrouve veuf et sait reconnaitre son acte et sa faute envers sa belle-fille Tamar (voir vayéchev 38)Alors qu’il aurait pu tout nier, en tant que chef de village. Et c’est le 2éme sens de ‘yéhouda’ : celui qui reconnait sa faute et ses actes. Le 3éme sens de yéhouda arrive lors de sa confrontation avec Yosef, son frère, alors maître de l’egypte (voir paracha ‘vayigach’) : ce n’est que lorsqu’il prononce les mots ‘ je me porte ‘garant’ pour mon frère Benjamin, que Yosef se décide à se dévoiler. Et c’est là, le point le plus important, car c’est à partir de la fraternité retrouvée et restructurée, provoquée par les paroles de yéhouda, que va se reconstruire une famille, et plus tard, se batir le peuple d’israél. On peut donc dire que c’est par le nom ’yéhouda’ que le peuple d’israél a pu prendre naissance et exister. Justement ce nom ‘israél’ que la 1ére église a voulu usurper en s’intitulant ‘nouvel israél’. Et l’on rejoint alors, le choix historique chrétien de la céne : pourquoi avoir choisi le moment précis de pessah ? Parce que c’est là précisément, que se situe la liberation et la formation du peuple Juif, Israél. Tout est bien coordonné, tout est bien calculé pour disqualifier l’ancien testament et le peuple qui l’a porté. En disqualifiant un nom, on évince en meme temps tous les sens dont il est porteur, ces sens qui sont le fondement méme du peuple et de l’histoire Juive. Et pour terminer il faut préciser les lettres du nom hébraique lui-méme, ‘yéhouda’ יהודה : il contient le tétragramme Divin ‘yod, hé, vav, Hé’ associé à la lettre ‘Daleth’, ce qui pourrait donner le sens de ‘porte de Dieu, ou vers Dieu’, au nom ‘Yéhouda’Si on associe cela à la lignée de yéhouda, d’ou va découler David et la projection ‘messianique’, on comprend alors tout à fait les enjeux, et le choix trés intelligent mais calculé et pervers, du nom de yéhouda, comme partenaire disqualifié de jésus, et on sait les terribles consequences qui en ont découlées dans l’histoire. A quand la rehabilitation de ce beau nom ‘yéhouda’ ? On se doit de reconnaître les efforts de l’église (vatican II – nostra aetate de 1965) mais comment déraciner ce qui est hélas bien ancré dans les peuples chrétiens non instruits, leur faire comprendre que judas-yéhouda est un nom noble et riche de sens ? Ce méme nom que tout juif croyant prononce chaque matin à son réveil, et qui exprime sa foi et ses remerciements envers Dieu : ‘Modé ani’…merci mon Dieu, de m’avoir restitué mon àme ….
Merci,
26 septembre 2016, 21h30, Agnès S.N.
J'ai posé ce merveilleux livre, ouvert au chapitre 48. Je crains la fin des Judas... Je le reprendrai vite. Le temps de reprendre un peu le souffle. Amos OZ nous apprend à penser. Et penser ainsi c'est créer du vivant. Amos OZ, prochain Nobel de littérature, pour toute son oeuvre qui nous redonne le juste poids de l'Homme. Merci.
"La place qu'il occupait ne le reconnaît plus".
11 octobre 2016, 19h09, Agnès S.N.
Le "miracle" enthousiasmant dans votre livre est peut être là : La reconnaissance de tous les amours qui ont perdu, leurs places. Afin qu'ils demeurent vivants, eux et libres de trouver de nouvelles branches. Un monde où "le miel mangera l'ours" ! Bien à vous.