Embed Video

X

DIALOGUER AVEC LE CONFÉRENCIER

X

Vous souhaitez poser une question au conférencier sur le sujet traité, sur ses références bibliographiques, sur un point précis: utilisez le formulaire suivant pour envoyer votre message à Akadem qui - sous réserve d'acceptation - le transmettra au conférencier concerné.
Akadem ne peut évidement s'engager sur les suites que le conférencier décidera de donner à votre question.

Campus

Le destin d’un soldat juif algérien

Jacob Jacob (66 min)

Colette Fellous - écrivaine, Valérie Zenatti - écrivain
  • Constantine

    Une histoire familiale (14min)

  • Les juifs d’Algérie

    La détermination d’une mère (12min)

  • Un protagoniste exceptionnel

    arraché à son monde (12min)

  • La découverte de l’amour…

    avant la mort (10min)

  • Un titre qui s’est imposé

    tel une prière (8min)

  • L’écriture

    pour être lié à l’éternité (10min)

Les documents (6)
Les conférenciers
Biographie des conférenciers

Colette Fellous - écrivaine

Colette Fellous (née en 1950 à Tunis, Tunisie) est une écrivaine française. Elle effectue ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis. Elle vit à Paris depuis l'âge de 17 ans. Elle suit des études de Lettres modernes à la Sorbonne et a étudié avec Roland Barthes à l'École pratique des hautes études de 1971 à 1975. Elle a créé et dirige au Mercure de France, la collection « Traits et portraits ». Colette Fellous est également productrice sur la radio culturelle française France Culture (émissions Nuits magnétiques de 1990 à 1999, puis Carnet nomade). Elle est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels La Préparation de la vie paru en 2014 (Gallimard). (MAJ 2014)

Valérie Zenatti - écrivain

Valérie Zenatti est née à Nice en 1970. Elle emmigre à l'âge de 13 ans en Israel avec sa famille. Ils vivent à Beer-Sheva, ville du sud d'Israël. Elle revient en France pour y suivre des études d’histoire et d’hébreu (qu’elle a approfondi à l’Inalco). D'abord journaliste, elle passe le Capes pour devenir professeur d’hébreu, son premier poste est à Lille. Depuis 1999, Valérie Zenatti écrit des romans pour la jeunesse et traduit en français l’œuvre de l’écrivain israélien Aaron Appelfed. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrage parmi lesquel Jacob, Jacob paru aux Editions de l'Olivier en 2014.

Bibliographies des conférenciers

Aharon Appelfeld, Valérie Zenatti

La Stupeur, (Editions de l'Olivier, 2022)   Acheter

Des jours d'une stupéfiante clarté, (Edition de l'olivier, 2018)   Acheter

De longues nuits d'été , (Ecole des loisirs, 2016)   Acheter

Colette Fellous

La préparation de la vie , (Gallimard, 2014)   Acheter

Un amour de frère , (Gallimard, 2011)   Emprunter

Pour Dalida, (Flammarion, 2010)   Acheter

Plein été, (Gallimard, 2007)   Acheter

Aujourd'hui, (Gallimard, 2006)   Acheter

Avenue de France, (Gallimard, 2005)   Acheter

Le Petit Casino, (Gallimard, 1999)   Acheter

Calypso, (Denoël, 1987)   Acheter

Colette Fellous, Gilles Leroy, Louis Gardel, Guyette Lyr

Mère et fils, (Actes Sud, 2004)   Acheter

Colette fellous, Paul Nizon

Maria Maria, (Libella Maren Sell, 2004)   Acheter

Fellous Colette

Un Amour de Frere, (Gallimard, 2007)   Acheter

Frères et soeurs, (Julliard , 1992)   Acheter

Valérie Zenatti

Jacob, Jacob , (Points, 2016)   Acheter

Les âmes soeurs, (Points, 2011)   Acheter

Mensonges, (De l'olivier, 2011)   Acheter

Adieu, mes 9 ans !, (L'Ecole des Loisirs, 2007)   Acheter

Une bouteille dans la mer de Gaza, (L'Ecole des Loisirs, 2005)   Acheter | Emprunter

Demain la révolution, (L'École des Loisirs, 2004)   Acheter

Quand j'étais soldate, (L'Ecole des Loisirs, 2002)   Acheter | Emprunter

Zenatti Valerie

En retard pour la guerre, (Points, 2009)   Acheter | Emprunter

COMMANDER CETTE CONFERENCE

X

Nous avons pris bonne note de votre intérêt pour cette conférence.

Nous allons procéder à sa numérisation et vous tenir informé.

Cette conférence apparaitra à une adresse privée que nous vous communiquerons et il vous sera possible de la visionner autant de fois que vous le souhaiterez.

Elle apparaîtra sous sa forme brute, c'est-à-dire sans aucun apparat critique (titres, documents, séquençages, bibliographies, liens etc.)

Akadem est intégralement financé par des subventions du Fonds Social Juif Unifié et de de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Si nous n'avons pas publié cette conférence, c'est entre autre faute de moyens financiers.

Si cette conférence peut vous être utile... un don à l'ordre de l'Appel unifié juif de France (l'organe de collecte du FSJU), sera très apprécié.

Pour votre information, le coût moyen d'une heure de numérisation et mise à disposition est de l'ordre de 20 €.

Merci de compléter le formulaire suivant.

Autres conférences des conférenciers
Pour en savoir plus
Bibliographie sur le sujet

Michel Ansky

Les Juifs d'Algérie du décret Crémieux à la Libération, (Editions du Centre, 1950)   | Emprunter

Yves Claude Aouate

Les Juifs d'Algérie pendant la sconde guerre mondiale: 1939-1945, (Thèse d'Histoire, Nice - ), 1984)   | Emprunter

André Chouraqui

Histoire des Juifs en Afrique du Nord, (Editions du Rocher, 1998)   Acheter | Emprunter

Henri Msellati

Les juifs d'algerie sous le regime de vichy , (L'Harmattan , 1999)   Acheter

Jean-Jacques Deldyck

Le processus d'acculturation des juifs d'Algérie, (L'Harmattan, 2000)   Acheter

Robert Attal

Regards sur les juifs d algerie Attal , (Harmattan , 2003)   Acheter

Gilbert Werndorfer

Juifs d'Algérie, (Editions Soline, 2003)   Acheter

Norbert Bel-ange

Quand Vichy internait ses soldats juifs d'Algérie , Bedeau, sud oranais, 1941-1943, (Harmattan , 2006)   Acheter

Benjamin Stora

Les troix exils, Juifs d'Algérie, (Pluriel, 2011)   Acheter

Collectif

juifs d'Algérie , (Flammarion, 2012)   Acheter

Autres conférences sur le sujet
L'organisateur
Commentaire ( 1 )

Jacob Jacob

11 novembre 2014, 13h58, Daule

A propos de Constantine Bonjour chers amis :. J'espère que vous allez bien. J'ai suivi votre avis. J'ai acheté et lu le roman Jacob Jacob. Voilà ce que j'ai eu envie de dire : Jacob, Jacob de Zenatti. J’ai beaucoup aimé l’écriture, le style, la poésie, la sensibilité, l'empathie pour ses personnages, les qualités romanesques mais il arrive qu’entraînée par cette empathie et le lyrisme naturel de son style cette vraie romancière n’évite pas toujours le piège du « pathos ». Et j'ai de sérieux doutes sur la véracité de la peinture des mœurs de ce quartier juif et en particulier la soumission et humiliation des femmes tête baissée pour parler au mari, repas au sol sur des coussins à part (chez les Arabes oui), nourriture insuffisante pour la bru enceinte et les enfants alors que les hommes et la belle-mère ont double ration, violences physiques graves contre des petits (à 8 ans une nuit entière attaché dans une cave avec des rats après des coups de fouet pour un retard ou vagabondage) même dans les milieux très pauvres, incultes, frustes. Née en 1933, J'ai vécu à Kar Chara*, le quartier juif de Constantine pendant la 2ème guerre mondiale de 1940 à 1948 et le Dr Attal a même soigné mes angines ! Certes beaucoup vivaient surtout dans ces années de guerre dans le dénuement, la misère, la promiscuité des vieilles maisons mauresques : des familles entières dans une ou deux pièces, oui, sol en terre battue, oui, pas d’électricité, oui, cela existait. L’alcoolisme aussi. Mais les mœurs décrites, la mentalité surtout sont peut-être plutôt celles de la 1ère guerre mondiale et même XIX et tout début XXème siècle. La femme avait sa place dans la famille juive, respectée, pas reléguée hors de table et pas seulement les femmes âgées. L’émancipation et assimilation étaient déjà importantes dans les années 1940 même à Constantine pourtant souvent considérée avec condescendance pour ses mœurs plus lentes à évoluer (costumes des femmes, langue). Toute la jeunesse avait été scolarisée et éduquée. Un bond dans l’évolution depuis 1870 et le décret Crémieux ! Donner cette image trahit la réalité que j'ai vécue et qui est peut-être la seule vraie. *voir sur mon site : Les Souvenirs de Claude e. Monsite le texte kar Chara que j’ai consacré à ce quartier. Et à mes grands-parents …Melki aussi qui vivaient rue Thiers, en plein quartier juif, mais dont les mœurs très occidentalisées étaient bien éloignées de celles de ce roman ! D’autre part la topographie : pour aller à la gare, depuis le quartier juif nous empruntions le pont d'el kantara pas celui de sidi m'cid qui menait à l’hôpital et au cimetière et seulement après un très grand détour par le faubourg d’El kantara enfin à la gare. Le Rhumel n’est pas un fleuve mais un Oued parfois sec l’été. J'ai fait un séjour à Constantine en Mars 2014 et j'ai revu tous ces lieux de mon enfance. En ai fait un compte rendu sur monsite. Je vous embrasse bien amicalement et à bientôt. Claude.

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

  • Votre pseudo *
  • Titre de votre commentaire *
  • Texte de votre commentaire *
Le destin d’un soldat juif algérien

Jacob Jacob

18 septembre 2014
(66 min)
Colette Fellous - écrivaine
Valérie Zenatti - écrivain
  • 1/6
    Constantine
    (14min)

    Une histoire familiale

  • 2/6
    Les juifs d’Algérie
    (12min)

    La détermination d’une mère

  • 3/6
    Un protagoniste exceptionnel
    (12min)

    arraché à son monde

  • 4/6
    La découverte de l’amour…
    (10min)

    avant la mort

  • 5/6
    Un titre qui s’est imposé
    (8min)

    tel une prière

  • 6/6
    L’écriture
    (10min)

    pour être lié à l’éternité

Dialoguer

Dialoguer avec le conférencier

Vous souhaitez poser une question au conférencier sur le sujet traité, sur ses références bibliographiques, sur un point précis: utilisez le formulaire suivant pour envoyer votre message à Akadem qui - sous réserve d'acceptation - le transmettra au conférencier concerné.
Akadem ne peut évidement s'engager sur les suites que le conférencier décidera de donner à votre question.

  • Votre nom *
  • Votre prénom *
  • Profession
  • E-mail *
  • Téléphone
  • Votre question
Les documents
n°1 - Focus
Le discours de Constantine
Les juifs dans l'histoire algérienne
Tenu à Constantine le 6 juillet 1999, l'allocution du nouveau Président reste comme une étape importante de la reconnaissance par le pouvoir algérien d'une longue histoire marq... Lire la suite
n°2 - Focus
Du décret Crémieux à son abolition
L’antisémitisme en Algérie française
Les juifs algériens ont accueilli favorablement l’arrivée des français. Ils revendiquent la citoyenneté française, qui leur est accordée par Napoléon III puis par le déc... Lire la suite
n°3 - Photo
La Jérusalem du Maghreb
Cartes postales de Constantine
Constantine est déjà connue dans l'antiquité sous le nom romain de Cirta. La présence juive y est attestée au moins depuis le IVe siècle avant l’ère chrétienne. Au XVe si... Lire la suite
n°4 - Focus
Repères chronologiques
Les soldats juifs d’Algérie
Les camps d’internement vichystes ne sont pas l’apanage de la métropole. Au Maghreb, les soldats juifs d’Algérie sont eux aussi emprisonnés. Une réalité que reconnaît ... Lire la suite
n°5 - Photo
Traditions locales et misère sociale
Scènes de vie des juifs d’Algérie au XIXe siècle
n°6 - Focus
Du statut d’indigène à la citoyenneté française
Le décret Crémieux ou la naturalisation des juifs d’Algérie
Considéré comme l'une des premières grandes mesures de la IIIème République, le décret Crémieux accorde la citoyenneté française aux 37 000 juifs d’Algérie. Sa paternit... Lire la suite
Les Conférenciers
Colette Fellous - écrivaine
Colette Fellous (née en 1950 à Tunis, Tunisie) est une écrivaine française. Elle effectue ses . . . Voir la bio complète
Valérie Zenatti - écrivain

Valérie Zenatti est née à Nice en 1970. Elle emmigre à . . . Voir la bio complète

Bibliographie sur le sujet
Michel Ansky
Les Juifs d'Algérie du décret Crémieux à la Libération, (Editions du Centre, 1950)   | Emprunter
Yves Claude Aouate
Les Juifs d'Algérie pendant la sconde guerre mondiale: 1939-1945, (Thèse d'Histoire, Nice - ), 1984)   | Emprunter

écrire un commentaire

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

1 Commentaires
Jacob Jacob
le 11/11/2014, 13:58
A propos de Constantine Bonjour chers amis :. J'espère que vous allez bien. J'ai suivi votre avis. J'ai acheté et lu le roman Jacob Jacob. Voilà ce que j'ai eu envie de dire : Jacob, Jacob de Zenatti. J’ai beaucoup aimé l’écriture, le style, la poésie, la sensibilité, l'empathie pour ses personnages, les qualités romanesques mais il arrive qu’entraînée par cette empathie et le lyrisme naturel de son style cette vraie romancière n’évite pas toujours le piège du « pathos ». Et j'ai de sérieux doutes sur la véracité de la peinture des mœurs de ce quartier juif et en particulier la soumission et humiliation des femmes tête baissée pour parler au mari, repas au sol sur des coussins à part (chez les Arabes oui), nourriture insuffisante pour la bru enceinte et les enfants alors que les hommes et la belle-mère ont double ration, violences physiques graves contre des petits (à 8 ans une nuit entière attaché dans une cave avec des rats après des coups de fouet pour un retard ou vagabondage) même dans les milieux très pauvres, incultes, frustes. Née en 1933, J'ai vécu à Kar Chara*, le quartier juif de Constantine pendant la 2ème guerre mondiale de 1940 à 1948 et le Dr Attal a même soigné mes angines ! Certes beaucoup vivaient surtout dans ces années de guerre dans le dénuement, la misère, la promiscuité des vieilles maisons mauresques : des familles entières dans une ou deux pièces, oui, sol en terre battue, oui, pas d’électricité, oui, cela existait. L’alcoolisme aussi. Mais les mœurs décrites, la mentalité surtout sont peut-être plutôt celles de la 1ère guerre mondiale et même XIX et tout début XXème siècle. La femme avait sa place dans la famille juive, respectée, pas reléguée hors de table et pas seulement les femmes âgées. L’émancipation et assimilation étaient déjà importantes dans les années 1940 même à Constantine pourtant souvent considérée avec condescendance pour ses mœurs plus lentes à évoluer (costumes des femmes, langue). Toute la jeunesse avait été scolarisée et éduquée. Un bond dans l’évolution depuis 1870 et le décret Crémieux ! Donner cette image trahit la réalité que j'ai vécue et qui est peut-être la seule vraie. *voir sur mon site : Les Souvenirs de Claude e. Monsite le texte kar Chara que j’ai consacré à ce quartier. Et à mes grands-parents …Melki aussi qui vivaient rue Thiers, en plein quartier juif, mais dont les mœurs très occidentalisées étaient bien éloignées de celles de ce roman ! D’autre part la topographie : pour aller à la gare, depuis le quartier juif nous empruntions le pont d'el kantara pas celui de sidi m'cid qui menait à l’hôpital et au cimetière et seulement après un très grand détour par le faubourg d’El kantara enfin à la gare. Le Rhumel n’est pas un fleuve mais un Oued parfois sec l’été. J'ai fait un séjour à Constantine en Mars 2014 et j'ai revu tous ces lieux de mon enfance. En ai fait un compte rendu sur monsite. Je vous embrasse bien amicalement et à bientôt. Claude.