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Campus
Mesures de l'infini - n° 22
Vayakel: la géométrie de Dieu (31 min)
Jean-Michel Alimi - astrophysicien
Temps et espace réunis
Construire la résidence de Dieu (7min)
Einstein et Betsalel
Le langage du chiffre (11min)
L'infini dans le fini
La mer qui ne se tarit jamais (8min)
L'idole du cercle fermé
L'entre-deux des chérubins (5min)
Jean-Michel Alimi - astrophysicien
Jean-Michel Alimi est directeur de recherche au CNRS, spécialiste de Cosmologie, il travaille au Laboratoire Univers et Théories à l'Observatoire de Paris. Il co-organisa avec Charles Mopsik: "Les rencontres sur l'origine: origine primordiale, recherches scientifiques et systèmes de pensée".
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- Akadem
Paris - 15 février 2016
- 1/4Temps et espace réunis(7min)
Construire la résidence de Dieu
- 2/4Einstein et Betsalel(11min)
Le langage du chiffre
- 3/4L'infini dans le fini(8min)
La mer qui ne se tarit jamais
- 4/4L'idole du cercle fermé(5min)
L'entre-deux des chérubins
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Bétsalel et Oholiab
Un concentré d'infini
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À propos de beauté
28 février 2016, 08h32, Aaron B
La beauté dépend de l'espace qui sépare la pensée de l'action, le plan de la réalisation, l'intériorité de l'extériorité. Lorsque cette distance est nulle, alors la Beauté apparaît de manière concomitante à la vie. L'artiste a pour fonction d'exprimer au " grand air" ce qui jusqu'alors était caché dans les replis de son être. La Beauté du Michkan "réside" dans son aptitude a exprimer l'intériorité du monde de même que celle de l'homme. Ainsi l'infini est le lieu de naissance du fini, elle est son origine et son contenu.
À propos de Sainteté
28 février 2016, 08h42, Aaron B
La sainteté du Michkan nous enseigne au travers de sa beauté que la pensée créatrice est également sainte. Cette pensée appartient à tout à chacun, elle n'est pas le privilège des artistes exposés dans les musées. Ainsi toutes nos pensées, origines de nos actions, ont un caractère saint, ce qui par définition entraîne que nos pensées, moteur de l'action, sont séparées. Mais de quoi ? Nos pensées, sont séparées de nous même, car leur source réside au sein du Kodesh à Kodashim, lieu inaccessible à l'homme. Le travail du Juif, consiste à s'élever au rang de Cohen afin d'accéder au Saint des Saints pour y observer le germe de nos pensées et ainsi les réparer.
À propos de mesures
28 février 2016, 08h51, Aaron B
39 versets détaillants les mesures du Michkan, face aux 39 travaux interdits et qui constituent les lois fondamentales du Chabbat. La mesure, מידה, en hébreu est un terme aussi employé pour définir le caractère de l'homme, sa personnalité dévoilée, ses mesures extérieures qui sont la projection en façade, du plan intérieur de l'individu, plan organisationnel qui renferme tous les secrets de son architecture intérieure. Le "Tsadik" est celui qui a su rendre conforme son plan intérieur à sa façade exposée.
Mathematiques lumineuses !
28 février 2016, 09h35, déborah tessier
Merci, Monsieur Alimi, pour la richesse et pour la clarté de ce commentaire, construit sur des données qui pourraient être bien rébarbatives, mais que vous avez su rendre si limpides !
La géométrie de Dieu
28 février 2016, 11h36, P. Geay
Remarquable exposé. Une métaphysique de la mesure géométrique devrait permettre de corriger les méfaitsd'une biologie sécularisée qui déclasse le vivant et l'Homme en particulier afin de rétablir l'idée d'un ordre divindu monde.
Mr
28 février 2016, 15h19, Fabrice Toledano
Merci pour cette lecture topologique de Vayakel :) Shavuah tov !
Merci
28 février 2016, 17h51, Albert ouanounou
Tout simplement merci merci à Akadem pour le choix des intervenants et des intervenantes. toutes mes félicitations à Jean Michel Alimi pour ce gros travail vraiment un gros travail documenté et précis sur l'une des parachiot les plus compliquées. un travail à diffuser encore et encore merci.
Infin/fini et Infin véritable
28 février 2016, 22h37, Patrick B.
Dire de D. Ieu qu'il est infini revient à le privé de la dimension du fini. En réalité même les infinis différents qualitativement de Kantor sont encore loin d'appréhender D. Ieu en son Essence. Dans la pensée hassidique, l'Essence de D. Ieu est le lieu de tout les paradoxes qui d'ailleurs, en Lui n'en sont point. Si l'on conçoit que le fini ne procède jamais de l'infini puisque l'on ne peut atteindre l'infini par addition d'éléments finis, alors il va de soi que le a une source autre que le fini. C'est pourquoi le tsimtsoum des kabbalistes est compris en Hassidout, comme voilement de l'infini laissant apparaître ce que l'on nomme dans un premier temps comme "potentialité au fini" (koah hagvoul). Mais dimension du fini révèle une autre "facette" de l'Essence si l'on peut dire. En somme l'essence concerve sa pure indétermination et pourtant, c'est d'elles qu'apparaissent les deux déterminations antagonistes que sont le fini et l'infini. D'une façon générale les commandements divin et particulierement la construction du sanctuaire conjuguent ces de aspects. Chaque mitsva est délimité par certaines mesures (fini) et constitue un dévoilement de la volonté divine (infini). C'est la mise en scène dans l'espace du monde de ces contraires, qui permet à l'Essence de se dévoiler précisément car c'est d'elles qu'ils procèdent.
La tentation anthropomorphique
1 mars 2016, 10h59, didier bertin-obadia
Monsieur AlimiEn utilisant les théories de Cantor pour expliquer la présence de Dieu à un endroit ou à un autre vous manifestez une réaction humaine à ce qui ne l’est pas ; tout ne doit pas « en ce qui concerne la foi et à mon avis » être compréhensible d’une façon ou d’une autre. Je crois qu’ainsi vous anthromomorphisez (j’ose ce néologisme) Dieu et marquez la difficulté d’acception (et non pas d’acceptation comme vous le dites par erreur) de l’homme à l’infini. Dieu est infini, il est en effet à un endroit parce qu’il est partout dans l’univers, c’est un principe simple qui nous permet de marquer la frontière avec le paganisme et qui ne nécessite pas de développement mathématique ou autre…...
Reaction de la paracha
2 mars 2016, 17h54, Jacques B.
Mr Alimi est doté d'une haute connaissance du talmud. Helas a mes yeux, les propos sontde nature incompréhensible pour le commun des mortels. Pour votre prochaine interventionmerci de tenir des mots plus simples.
Remarquable
4 mars 2016, 15h30, Françoise
Remarquable exposé, de haute tenue, merci.
Cercle pas necessairement ferme. En apparence.
6 mars 2016, 00h44, Avner Levy
C'etait juste apres la guerre des Six Jours, au kibbuz Dafna, les jeunes kibutznikim dansaient la hora, et avaient l'air de flotter a quelques centimetres au-dessus du sol. Le cercle [donc element fermé] a entrainé ma reflection vers l'infini.
Passionnant
6 mars 2016, 18h01, Daniella
Merci d'une telle presentation. Avec vous cette paracha souvent enseignée comme rébarbative du fait de tous les petits détails chiffrés, devient passionnante et ouvre des possibles. Cette ouverture est une promesse. Votre discours est abordable et très compréhensible. Je n'ai pourtant aucun degré d'érudition... Pour répondre à un commentaire précédent, le commun des mortels accède à la compréhension lorsque le commentateur est généreux et a des qualités pédagogiques comme les vôtres. Merci.
Miroir
20 mars 2017, 05h52, Steve
Bonjour M. AlimiMerci pour votre beau développement. Vous démontrez heureusement ce qui participe du mystère des grands textes mythiques structurants- la Torah en ce qui nous concerne- : révéler à chacun propre vérité au long de son propre chemin de vie, herbe semant semence selon son espèce, dans sa propre langue. Vous vous tenez en votre makom, ayant ôté vos sandales et vous constatez, comme Avram devant le tombeau d'Adam que les dimensions extérieures sont les mêmes que les dimensions intérieures. Cordialement.