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Dieu est-il misogyne? - Cours N°4/5
Féminisme juif: la nécessité du changement (103 min)
Mikhaël Benadmon - professeur de philosophie juive
Analyse sociologique
La stratégie du refus (12min)
La sagesse de groupe
Une communauté pertinente (16min)
Démocratiser le discours hala'hique
Trois sources d'inspiration (17min)
Elaborer une pensée stratégique
Les défis religieux et éducatifs (19min)
Une orthodoxie plurielle
Des conseillères hala’hiques (20min)
Le leadership féminin
Révolution et coopération (19min)
Mikhaël Benadmon - professeur de philosophie juive
Mikhaël Benadmon (Benhamron), docteur en philosophie générale et spécialisé en philosophie de la Halakha, a enseigné la philosophie juive et générale dans différentes institutions scolaires, académiques et rabbiniques. Il a étudié dans les yechivoth d’Aix-les-Bains et Ets Haïm en France, puis à Merkaz Harav en Israël, ainsi qu'au Makhon Amiel et au Makhon Gavoa LaTora de Bar-Ilan. Chef du départemement du développement professionnel et maître de conférence au collège académique Herzog de Jérusalem, directeur du programme Maarava-Amiel pour la formation de cadres rabbiniques pour les communautés sépharades de diaspora, il a piloté et rédigé les programmes Zayit pour les écoles juives de France.
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- Synagogue de la rue de la victoire
Paris - 14 mai 2015
Féminisme juif: la nécessité du changement
- 1/6Analyse sociologique(12min)
La stratégie du refus
- 2/6La sagesse de groupe(16min)
Une communauté pertinente
- 3/6Démocratiser le discours hala'hique(17min)
Trois sources d'inspiration
- 4/6Elaborer une pensée stratégique(19min)
Les défis religieux et éducatifs
- 5/6Une orthodoxie plurielle(20min)
Des conseillères hala’hiques
- 6/6Le leadership féminin(19min)
Révolution et coopération
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Le roi est mort, vive la reine?

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Le judaisme orthodoxe ne tolère pas le féminisme
16 juillet 2020, 15h33, Carlos
J'adore comment des religieux essaient de concilier l'inconciliable pour promouvoir les public relations de la religion juive orthodoxe en nous faisant croire que le féminisme serait compatible avec, ce que la torah ne dit pas. Elle dit même tout le contraire. En faisant l'impasse sur tous les passages extrêmement mysogines qui de surcroit, ont force de loi selon le droit hébraique, on voudrait même nous faire croire qu'une femme pourrait être rabbin. Or elle ne peut pas témoigner devant un tribunal rabbinique. Elle ne peut même pas être témoin pour un mariage ou un divorce. Elle n'est même pas censée étudier le talmud : celui qui enseigne à sa fille le talmud, c'est comme s'il lui enseignait le vice, est-il dit. Et dans le talmud de Jérusalem, ils sont allés jusqu'à dire qu'il aurait mieux valu tous les enseignements du talmud que les enseigner à sa fille. En d'autres termes, que les filles ne sont pas digne d'étude. C'est de la mysoginie virulente. Dans les traités débattant du statut d'une épouse, elle n'a même pas de statut économique pour elle-même. L'entité économique, c'est son mari. Le mariage selon la tradition juive érige et couronne l'asymétrie dans la relation homme/femme non pas par usage, mais de jura. Certains nous ramenent l'histoire des filles de Tselofhad pour camoufler tout cela. Il n'y a rien dans l'affaire des filles de Tselofhad qui puisse laisser penser qu'il s'agit pour la religion d'être féministe Le passage des filles de Tselofhad, c'est tout au plus un rétablissement de la justice, à savoir qu'un père qui n'a pas laissé de fils, que ces filles puissent hériter de son patrimoine. Même dans les sociétés hyper patriarcales, on comprend cela. Et ce n'est tellement pas féministe qu'il faut toute une stratégie du texte biblique pour nous montrer du caractère exceptionnel de cette mesure dans cet univers patriarcal. Donc rien à voir avec le féminisme même à dose homéopathique. En nous faisant diversion par des appels à des connaissances que tous n'ont pas ou en évoquant des thèmes comme l'érotisme et certaines figures de femmes célèbres, vous pensez pouvoir balayer sous le tapis la mysoginie et le caractère patriarcal de la torah ? Bravo pour la tentative, mais il n'en reste pas moins que c'est une vaste esbrouffe. Si vous voulez établir le féminisme et l'égalité pour les femmes, ce n'est pas en nous faisant croire qu'ils sont là où ils sont absents. C'est la sécularisation des sociétés qui a ouvert la voie au féminisme, pas une lecture "non-réductrice" des sources religieuses comme vous voudriez le faire croire.
Anachronisme
15 février 2021, 11h23, Bea22
N'est-il pas anachronique de parler de misogynie à propos de textes antiques, ne faut-il pas les lire comme le fait le conférencier à la lumière de notre civilisation? C'est leur actualité qui nous frappe si souvent! Le judaïsme a toujours su s'adapter. Le flou du Shulchan Aruch et d'autres textes sur la question des femmes doit être tranché par les décisionnaires, l'usage et la tradition ne sont pas du même ressort, ne doit-on pas cesser de mélanger les deux?