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Bien-être animal et cacheroute
L'Europe contre l'abattage rituel (24 min)
Bruno Fiszon - grand rabbin, Antoine Mercier - Journaliste
Controverse scientifique
Mesurer la souffrance animale (9min)
Autoriser l’étourdissement préalable?
Les pistes de réflexion (7min)
Les leçons de hala'ha de la Cour de justice..
La chasse valorisée, la che'hita condamnée (4min)
Menaces sur la circoncision
Quel futur pour le judaïsme européen (4min)
Bruno Fiszon - grand rabbin
Bruno Fiszon est depuis 1997, le Grand Rabbin de Metz et de la Moselle. Vétérinaire, il est conseiller auprès du Grand Rabbin de France et du Président du Consistoire, chargé du dossier sur l’abattage rituel des animaux, étant lui-même un spécialiste de la question. À ce titre, il est la principale référence religieuse juive lors de la Polémique de 2012 sur l'abattage rituel. Au niveau Européen il a participé au projet DIALREL afin de défendre la shehita en Europe. (MAJ 2014)
Antoine Mercier - Journaliste
Antoine Mercier, ancien journaliste à la rédaction de France Culture et présentateur du journal de 12h30, mène régulièrement des séries d'entretiens autour de la crise et de l'actualité avec des intellectuels.
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L’Abattage des animaux de boucherie, étude comparée des diverses méthodes, (F. Alcan, 1894) | Emprunter
Jacques Frey
Sur le procédé juif d’abattage des animaux de boucherie: étude historique et critique, (impr. de R. Foulon, 1945) | Emprunter
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Seridei Eish, (Mosad ha-Rav Kook, 1961) | Emprunter
Alain Koginsky
La schehita, ou, L’abattage des animaux selon la tradition hébraïque : étude spirituelle, pratique (film vidéo) et scientifique, (A. Koginsky, 1982) | Emprunter
Sophie Nizard
“L'abattage dans la tradition juive - Symbolique et textualisation”, in Études rurales, n°147-148, p. 49-64, (Éditions de l'EHESS, 1998) Acheter
- Akadem
Paris - 21 janvier 2021
L'Europe contre l'abattage rituel
24 min
Bruno Fiszon - grand rabbin, Antoine Mercier - Journaliste
Commentaires ( 4 )
Pourquoi
30 janvier 2021, 18h57, Yosef ben Israel
Dès qu'on dit abattage "rituel" on perd le pouvoir de convaincre, c'est mon avis. Cet abattage n'est il pas seulement hala'hique ? Je veux dire légal selon les lois juives. En quoi est il rituel ? Sommes nous obligés de parler comme nos contradicteurs, d'employer leur langage ? Comme disait Camus "Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde".
Et pourquoi pas ne plus manger de bêtes ?
4 février 2021, 09h03, LALOU
Et si tout simplement nous cessions de massacrer des animaux pour nous nourrir. Quoi qu'on fasse on tue, avec douleur, sans douleur ou peu de douleur, on enlève une vie. En faisant attention à son alimentation l'homme peut se passer de viande. Ne pas manger de mammifères résoudrait une grande quantité des difficultés de la cacherout. Les sciences contemporaines prouvent que les animaux ont une conscience, souffrent, ont des sentiments semblables aux nôtres comme l'empathie. Les animaux ont un visage aussi.
5 février 2021, 17h28,
Tout est dans la modération, l'humilité, la subtilité que nous enseigne la Torah. Les animaux y sont rois, ils doivent être nourris avant les hommes. Les arguments avancés pour interdire l'abattage rituel témoignent d'une idéologie nihiliste, destructrice et délirante qui a malheureusement beaucoup d'adeptes, par exemple celle des antispécistes. De la haine à visage d'amour comme dit Lévinas.
Animaux ou êtres humains ?
8 février 2021, 17h59, Linda
Ce dossier de remise en cause de l'abattage rituel des animaux à la consommation en Europe se voudrait être dans la continuité de ce qui a été entamé le siècle dernier à savoir la totale assimilation des Juifs et aujourd'hui des musulmans d'Occident. On se rend compte combien cette question marque une séparation quant aux conceptions de la pureté des viandes pour ces deux religions. Comme on le sait les musulmans se préoccupent peu des traumas subits par les animaux avant qu'ils ne soient consommés et se rapprochent ainsi des chrétiens et de leur morbidité sans complexe. Les Juifs sont ainsi retranchés dans leur prise de position et dans leur pratique restée fidèle au respect des textes et de leur signification. On dirait que, ce de quoi se nourrit un Juif devrait par cette mesure, aussi passer dans les filets de l'idolâtrie et de la barbarie faisant figure d'humanité. De cette manière il est demandé aux trois religions d'avoir pour point de jonction un semblant d'humanité dans un semblant d'égard à la nature
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PLAN DE LA CONFÉRENCE
Controverse scientifique
Mesurer la souffrance animale (9min)
Autoriser l’étourdissement préalable?
Les pistes de réflexion (7min)
Les leçons de hala'ha de la Cour de justice..
La chasse valorisée, la che'hita condamnée (4min)
Menaces sur la circoncision
Quel futur pour le judaïsme européen (4min)
L'organisateur
- Akadem
Paris - 21 janvier 2021
Pourquoi
30 janvier 2021, 18h57, Yosef ben Israel
Dès qu'on dit abattage "rituel" on perd le pouvoir de convaincre, c'est mon avis. Cet abattage n'est il pas seulement hala'hique ? Je veux dire légal selon les lois juives. En quoi est il rituel ? Sommes nous obligés de parler comme nos contradicteurs, d'employer leur langage ? Comme disait Camus "Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde".
Et pourquoi pas ne plus manger de bêtes ?
4 février 2021, 09h03, LALOU
Et si tout simplement nous cessions de massacrer des animaux pour nous nourrir. Quoi qu'on fasse on tue, avec douleur, sans douleur ou peu de douleur, on enlève une vie. En faisant attention à son alimentation l'homme peut se passer de viande. Ne pas manger de mammifères résoudrait une grande quantité des difficultés de la cacherout. Les sciences contemporaines prouvent que les animaux ont une conscience, souffrent, ont des sentiments semblables aux nôtres comme l'empathie. Les animaux ont un visage aussi.
5 février 2021, 17h28,
Tout est dans la modération, l'humilité, la subtilité que nous enseigne la Torah. Les animaux y sont rois, ils doivent être nourris avant les hommes. Les arguments avancés pour interdire l'abattage rituel témoignent d'une idéologie nihiliste, destructrice et délirante qui a malheureusement beaucoup d'adeptes, par exemple celle des antispécistes. De la haine à visage d'amour comme dit Lévinas.
Animaux ou êtres humains ?
8 février 2021, 17h59, Linda
Ce dossier de remise en cause de l'abattage rituel des animaux à la consommation en Europe se voudrait être dans la continuité de ce qui a été entamé le siècle dernier à savoir la totale assimilation des Juifs et aujourd'hui des musulmans d'Occident. On se rend compte combien cette question marque une séparation quant aux conceptions de la pureté des viandes pour ces deux religions. Comme on le sait les musulmans se préoccupent peu des traumas subits par les animaux avant qu'ils ne soient consommés et se rapprochent ainsi des chrétiens et de leur morbidité sans complexe. Les Juifs sont ainsi retranchés dans leur prise de position et dans leur pratique restée fidèle au respect des textes et de leur signification. On dirait que, ce de quoi se nourrit un Juif devrait par cette mesure, aussi passer dans les filets de l'idolâtrie et de la barbarie faisant figure d'humanité. De cette manière il est demandé aux trois religions d'avoir pour point de jonction un semblant d'humanité dans un semblant d'égard à la nature