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La mort à vif

Une lecture juive de Paul (21 min)

Ruben Honigmann - journaliste, René Lévy - philosophe
  • Paul, pharisien en crise

    Tuer Moïse en ressuscitant Jésus (7min)

  • Un défi lancé aux juifs

    Reconquerir l'intelligence de la Loi (8min)

  • Le non-entendu de Paul

    Le texte vivifié par l'étude (7min)

Les documents (2)
Les conférenciers
Biographie des conférenciers

Ruben Honigmann - journaliste

Ruben Honigmann est journaliste et directeur éditorial d'Akadem.

René Lévy - philosophe

René Lévy est un philosophe né à Paris en 1970. Il étudie le talmud à Strasbourg puis Paris et poursuit en parallèle des études de philosophie. Il enseigne la philosophie depuis 1995 et présente sa thèse sur Maïmonide en 2006. René Lévy est directeur scientifique de la collection Les Dix paroles aux éditions Verdier. Il dirige également l’Institut d’études lévinassiennes fondé en 2000 à Jérusalem par son père Benny Lévy, Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy. 

Bibliographies des conférenciers

René Lévy

La mort à vif, (Verdier, 2020)   Acheter

Les écrivains polonais sous trois dictatures, 1918-1953, (L'harmattan , 2017)   Acheter

Margarete Buber-Neumann, du goulag à Ravensbrück , (L'harmattan , 2015)   Acheter

Pièces détachées , (L'age d'homme , 2015)   Acheter

Les écrivains russes sous la dictature stalinienne 1924-1953, (L'harmattan , 2014)   Acheter

Les écrivains de langue allemande sous le nazisme, (L'harmattan , 2014)   Acheter

Disgrâce du signe, (L'age d'homme , 2012)   Acheter

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L'organisateur
Commentaires ( 3 )

Yeshoua & Shaul de Tarse comme produits d'une crise historique de société.

10 septembre 2020, 17h37, Steve

Bonjour Très très intéressante contribution à l'étude de cette période , qui vient s'ajouter aux travaux de Daniel Boyarin! Oui, c'est une crise de foi qui naît de la pression que l'empire romain exerce sur la société juive et sur ses structures alors qu'une grande partie de la diaspora est déjà plus ou moins hellénisée et basculera dans le christianisme durant les trois premiers siècles de notre ère. Le professeur Boyarin a essayé de montrer que Yeshoua , le nazoreth, gardien de la foi donc selon le regretté Its'hak Schein, représentait l'esprit de la Torah face au renforcement du légalisme des peroushim , lois sur la pureté qui se renforcent chaque foi qu'une société se sent menacée dans son identité. Et Shaul de tarse le pharisien, du fait de sa maladie chronique se trouvait rejeté par cela même qu'il servait. On pourrait donc poser l'hypothèse que "l'épisode du chemin de Damas " serait une prise de conscience de ce qu'il poursuivait les seuls qui pouvaient accepter son infirmité tandis que le corps social qu'il servait le repoussait de plus en plus comme impur au regard de la loi. le reste de son parcours en découlerait alors . Toutes les oppositions dialectiques entre rabbins - comme celle de Hillel et de Shammaï, témoignent de l'éternel recherche de l'équilibre juste entre hoch'ma et binah. On peut parler du légalisme renforcé des peroushim à l'époque romaine comme de l'excès de binah, manifesté par Shammaï après le décès de Hillel et qui a conduit à des décisions ensuite cassées par le sanhédrin; mais qui dans le cadre historique d ela société toute entière a mené à la rupture entre l'école de Hillel et celle de Yeshoua. Quand à l'église catholique, elle devient fortement Constantino Paulinienne après le concile de Nicée, avec en réponse - selon Boyarin- l'expulsion des "chrétiens" de la synagogue. Un grand merci à tous deux pour cet entretien. Shalom. Steve

plus d'étude

13 septembre 2020, 22h19, paulinien

Il faut comprendre la foi de Paul pour le comprendre. Deux approches différentes de la lecture des prophéties.

L'amour du prochain comme message essentiel de Paul

10 janvier 2021, 22h00, Wilhelm

La franchise et les questions de Mr René Lévy et de son interlocuteur m'ont touché, et je suis assez d'accord avec l'idée qu'il faut se remettre dans le contexte de son époque pour comprendre Paul. Personnellement, je ne sais pas si j'ai compris Paul, au niveau de ses intentions les plus profondes, mais ce en quoi Paul me persuade de l'écouter, c'est lorsqu'il parle de l'amour (agapè) comme étant au centre de son message et au centre de la vie spirituelle. Ainsi, lorsqu'il dit : « Vous, frères, c'est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement que cette liberté ne donne aucune prise à la chair, mais par l'amour mettez-vous au services les uns des autres . Car la loi toute entière trouve son accomplissement dans cette unique parole : tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Paul aux galates, chapitre 5, versets 13 et 14, écrit vers l'automne 57). Il y avait un grand théologien protestant contemporain (Gabriel Vahanian) qui disait couramment qu'être chrétien était sa façon d'être juif. Je partage cet avis, mais je sais que cela ne signifie pas grand chose, sinon une sorte de voeu de se rapprocher de la source juive de la foi chrétienne. Merci à tous les deux !

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La mort à vif

Une lecture juive de Paul

30 juin 2020
(21 min)
Ruben Honigmann - journaliste
René Lévy - philosophe
  • 1/3
    Paul, pharisien en crise
    (7min)

    Tuer Moïse en ressuscitant Jésus

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    Un défi lancé aux juifs
    (8min)

    Reconquerir l'intelligence de la Loi

  • 3/3
    Le non-entendu de Paul
    (7min)

    Le texte vivifié par l'étude

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n°1 - Citation
Le juste vivra par sa foi
Le fondement des 613 Mitsvot
Le Talmud nous enseigne qu’il existe 613 commandements dans la Tora. Pourtant les prophètes vont réduire cette liste, non pas pour les remplacer par d’autres ou les supprimer... Lire la suite
n°2 - Citation
Un coeur nouveau
Les temps messianiques
La fin des temps est longuement décrite par différents prophètes. A ce sujet, Ezéchiel emploie une formule récurrente dans le texte biblique, celle d’un "coeur nouveau".... Lire la suite
Les Conférenciers
Ruben Honigmann - journaliste

Ruben Honigmann est journaliste et directeur éditorial d'Akadem.

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René Lévy - philosophe

René Lévy est un philosophe né à Paris en 1970. Il étudie le . . . Voir la bio complète

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3 Commentaires
Yeshoua & Shaul de Tarse comme produits d'une crise historique de société.
le 10/09/2020, 17:37
Bonjour Très très intéressante contribution à l'étude de cette période , qui vient s'ajouter aux travaux de Daniel Boyarin! Oui, c'est une crise de foi qui naît de la pression que l'empire romain exerce sur la société juive et sur ses structures alors qu'une grande partie de la diaspora est déjà plus ou moins hellénisée et basculera dans le christianisme durant les trois premiers siècles de notre ère. Le professeur Boyarin a essayé de montrer que Yeshoua , le nazoreth, gardien de la foi donc selon le regretté Its'hak Schein, représentait l'esprit de la Torah face au renforcement du légalisme des peroushim , lois sur la pureté qui se renforcent chaque foi qu'une société se sent menacée dans son identité. Et Shaul de tarse le pharisien, du fait de sa maladie chronique se trouvait rejeté par cela même qu'il servait. On pourrait donc poser l'hypothèse que "l'épisode du chemin de Damas " serait une prise de conscience de ce qu'il poursuivait les seuls qui pouvaient accepter son infirmité tandis que le corps social qu'il servait le repoussait de plus en plus comme impur au regard de la loi. le reste de son parcours en découlerait alors . Toutes les oppositions dialectiques entre rabbins - comme celle de Hillel et de Shammaï, témoignent de l'éternel recherche de l'équilibre juste entre hoch'ma et binah. On peut parler du légalisme renforcé des peroushim à l'époque romaine comme de l'excès de binah, manifesté par Shammaï après le décès de Hillel et qui a conduit à des décisions ensuite cassées par le sanhédrin; mais qui dans le cadre historique d ela société toute entière a mené à la rupture entre l'école de Hillel et celle de Yeshoua. Quand à l'église catholique, elle devient fortement Constantino Paulinienne après le concile de Nicée, avec en réponse - selon Boyarin- l'expulsion des "chrétiens" de la synagogue. Un grand merci à tous deux pour cet entretien. Shalom. Steve
plus d'étude
le 13/09/2020, 22:19
Il faut comprendre la foi de Paul pour le comprendre. Deux approches différentes de la lecture des prophéties.