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Campus
Vocabulaire du complot
Les dérives de l'extrême-gauche (15 min)
Ruben Honigmann - journaliste, Eric Marty - professeur de littérature française
"Oligarchie", un mot-étendard
Des formules empruntées au FN (5min)
"Les gens"
Les juifs, élément de différenciation (6min)
Melenchon partage la défaite
Les insoumis, héritiers du FN? (4min)
Ruben Honigmann - journaliste
Ruben Honigmann est journaliste et directeur éditorial d'Akadem.
Eric Marty - professeur de littérature française
Éric Marty est né à Paris en 1955. Philosophe, essayiste et écrivain, il enseigne la littérature française contemporaine à l’université Paris VII. Il dirige les collections "Littera" et "Le marteau sans maître" aux éditions Manucius et est également l'éditeur des œuvres complètes de Roland Barthes. L'activité éditoriale d'Éric Marty est marquée par des prises de position défendant l'État d'Israël, notamment contre la campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) .
Eric Marty
Le coeur de la jeune Chinoise, (Seuil, 2013) Acheter
Pourquoi le XXème siècle a-t-il pris Sade au sérieux ?, (Seuil, 2011) Acheter
L'engagement extatique. Sur René Char, (Editions Manucius, 2008) Acheter
Une querelle avec Alain Badiou, philosophe, (Gallimard, 2007) Acheter
Jean Genet, post-scriptum, (Editions Verdier, 2006) Acheter
Roland Barthes, le métier d'écrire, (Seuil, 2006) Acheter
Bref séjour à Jérusalem, (Gallimard, 2003) Acheter
Louis Althusser, un sujet sans procès. Anatomie d'un passé très récent, (Gallimard, 1999) Acheter
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Paris - 12 mai 2017
Les dérives de l'extrême-gauche
- 1/3"Oligarchie", un mot-étendard(5min)
Des formules empruntées au FN
- 2/3"Les gens"(6min)
Les juifs, élément de différenciation
- 3/3Melenchon partage la défaite(4min)
Les insoumis, héritiers du FN?
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L’extrême gauche et Israël
La nouvelle judéophobie

Ruben Honigmann est journaliste et directeur éditorial d'Akadem.
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Autres liens utiles
"Le djihad ou le droit à la mort" article d'Eric Marty sur le site du CRIF
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Influence portugaise
17 mai 2017, 09h57, F. Duval.
Bonjour, "Les gens" c´est peut-être une influence portugaise (brésilienne), c´est la traduction de "a gente"... Bien cordialement.
Activateur de haine
17 mai 2017, 10h31, a-g verne
La haine étant déjà mieux partagée que la finance, quel serait l’intérêt de l’activer par un discours où l’insinuation la transporterait de mots en maux ? A moins qu’il ne s’agisse de s’en débarrasser sur d’autres que soi-même, atténuant ainsi son mal à dire la « vérité ». Encore humain trop humain !
Les gens = démagogie coupable
18 mai 2017, 15h10, Robert
Heureusement qu'il y a des gens qui lisent entre les lignes ! Sémantique : Les "insoumis" se disent insoumis à l'oligarchie et à la banque (Rothschild !), c'est clairement un positionnement d'extrême droite reprenant l'idée des peuples "soumis à un complot juif mondial" Sémiologie : Leurs logotype (Phi) adopte des courbes et un code couleur adouci par rapport à celui qu'avait le Front de gauche" mais mettez-y du rouge et du noir et vous y verrez le recours à un symbole fascisant digne des années trente. Démagogie : Dans la population jeune 15/25 ans, "les gens" est couramment employé comme des plus anciens auraient employé "les gars" : " Les gens, on va boire un coup ? "En récupérant ce vocable, Mélenchon se montre d'une démagogie peu commune que les journalistes envoutés et peu formés intellectuellement n'ont même pas relevé ! Rappelons que la démagogie consiste à donner à entendre ce que la cible veut entendre. Quant à Rufin, cet invisible, il est celui qui effectivement trahi ce que Mélenchon arriverait presque à cacher : LA HAINE, irrépressible, et le placement du "détail" comme "seule patrie de Macron" montre la haine de qui, de quoi. Le plus grave et que les jeunes tombent dans le panneau de ce Chavez déguisé, encore plus nuisible que Le Pen, à mon avis. Comme disait l'autre, "le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c… on est c…".
Les enfants de Toulouse
19 mai 2017, 12h00, Anne
Pourquoi une fois encore citer et montrer la photo de Merah, trop souvent mis en avant, et ne pas donner les noms des 3 enfants "qu'il n'a pas oubliés", Arieh et Gabriel Sandler ainsi que Myriam Monsonego ? Pour que nous non plus ne les oubliions pas...
Les gens.
19 mai 2017, 18h10, Othello
C'est aussi une expression arabe courante "ya ness".
Choix de la memoire
21 mai 2017, 13h16, Maddy
Tres fine analyse du melanchonisme, merci a Eric Marty et a Akadem. D'accord avec Anne, je suis choquee par le rappel lancinant dans tous les medias du nom (et ici du visage !) du tueur de Toulouse. Nous savons que cette "gloire" posthume est ce que recherchent ces assassins. Arretons de leur offrir ces tribunes post-mortel, rappelons plutot les noms des enfants, celui d'Ilan Halimi et tous les autres. Hormis ce point, merci pour cette salutaire mise au point sur les fondamentaux antisemites du populisme de Melanchon et de l'extreme gauche.
Amalgame et confusion
25 mai 2017, 20h04, Jean-Louis Marguerin
Quant on confond ou plutôt quand on entretien la confusion entre argent et charisme, tout est permis y compris le marchandage de personnes !. Par extension à la monnaie unique européenne.
De l'inanité intellectuelel érigée en vertu
22 juin 2017, 18h00, claude Béziers
Je ne sais pas d'où sort ce monsieur Eric Marty, mais son discours est intellectuellement lamentable : il se contente d'affirmer une thèse qu'il ne parvient pas un seul instant à justifier. A moins qu'il ne soit dans une forme de folie délirante qui consiste à voir de l'antisémitisme partout. Si j'avais à noter la copie, je ne sais ce que je lui mettrais (il faudrait pouvoir comparer avec d'autres) mais pas grand chose. Si l'oligarchie, c'est une fiction antisémite, cela veut dire que les penseurs Grecs du Ve IVe siècle avant J. -C. étaient antisémites... Et comment faut-il appeler la caste des dirigeants d'entreprise qui gagent des sommes tellement exorbitantes qu'on ne peut même pas les mémoriser ? Mesure-t-on par de telles sommes la valeur de leur travail - mais combien faudrait-il payer les chercheurs de haut niveau - ou leur aptitude à exploiter les autres ? En compagnie de collaborateurs également bien rémunérés. La ficelle est un peu grosse : la critique est évacuée comme de la haine, et c'est sans doute par amour de l'humanité que le commentateur précédent conclut "le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c… on est c…".
stupéfaite
10 juin 2021, 17h20, Liliane
Merci Claude Béziers ! Fidèle d'Akadem et non inconditionnelle de Mélenchon, je suis fort surprise devant des amalgames aussi confus et tirés par les cheveux de cet Eric Marty dont je lis dans sa biographie qu'il "est défenseur d'Israël"... hé bé ! avec de tels défenseurs ses ennemis peuvent se rassurer. Que vous arrive-t-il Akadem ?... la situation est grave côté démocratie, mais pas au point de laisser dire de telles inepties !
encore un effort
4 novembre 2021, 12h41, gcalliet
On attend de Eric Marty, une des grandes figures théoriques de la détestation de tous les progressismes, de belles analyses sur les tendances radicalement xénophobes de notre communauté - appuyées elles-mêmes sur les grandes avancées réactionnaires de nos penseurs - et en quoi, comment, et sous quelles évolutions la figure Z a pu devenir la matérialisation d'une haine-de-soi-via-l-arabe très généralement partagée dans la communauté. Enfonçons encore de belles portes ouvertes, oublions avoir su depuis des décennies que l'antisémitisme reste absolument énigmatique dans sa radicalité, et son pouvoir de résurgence. Oublions que nous savions déjà que l'antisémitisme peut émerger partout, que personne n'en est véritablement exempt - pas même nous peut-être et ce serait cela, aussi, la modernité -. Rassurons nous avec nos amis réactionnaires, qui ont tellement d'amis juifs, et rassurons nous sur l'évidence des tendances antisémites dans la gauche, faisons le procès de tout cet immonde universalisme en mettant la focale sur les quelques personnes qui y restent malades de l'antisémitisme. Mais au grand jamais, non, jamais, n'analysons la possibilité du phénomène Z (pas la personne, l'adhésion qu'il suscite chez nous). La haine (y compris de soi) c'est les autres, c'est bien connu. Et bien sûr, puisque le sionisme est notre religion sociale, qui proteste contre les violences de l'extrême droite israélienne est contre nous, cela va de soi. Les vrais antisémites ce sont ces naïfs d'universalistes qui ne croient pas en notre ultime vérité, la croyance renouvelée depuis la shoah en la realpolitic. Il y eu bien des juifs de gauche qui élevèrent quelques mises en garde contre l'égoïsme national, mais c'était avant - et ils sont tellement pires que Z -.