Les sacrifices, longuement décrits dans le livre du Lévitique, semblent être des usages archaïques au lecteur moderne. Le mot Korban (sacrifice), dérive de la racine hébraïque karov, qui signifie "proche". Mais se rapprocher de quoi ou de qui ? De soi-même, de Dieu ou des autres envers qui nous avons fauté ?Des prophètes qui en ont dénoncé l'hypocrisie jusqu'à Maïmonide qui en propose une lecture rationnelle, les maîtres n'ont eu de cesse d'interroger l'actualité et la pertinence du rite sacrificiel. Notre dossier explore la signification des korbanot, leur fonction dans le cheminement religieux et leur résonance dans le judaïsme contemporain.