Chaque vendredi soir, à l'entrée de Chabat, on bénit les enfants de la maison. La formule pour les garçons est extraite de la paracha de cette semaine, Vaye'hi, lorsque Jacob bénit Ephraïm et Menaché ses petit-enfants. Mais le patriarche inverse l'ordre naturel des choses et privilégie le cadet à l'aîné, de la même manière qu'il avait capté, lui le cadet, la bénédiction d'Esaü son aîné. Quel est l'enjeu de la bénédiction paternelle? De quoi s'agit-il lorsqu'on bénit - ou maudit - quelqu'un? Que cela révèle-t-il des pouvoirs du langage? Nos conférenciers mènent l'enquête.