Beate Klarsfeld
Beate Klarsfeld
militante anti nazi
Née à Berlin-Ouest le 13 février 1939, Beate Klarsfeld est une combattante anti nazi. Venue en France en 1964, elle rencontre Serge Klarsfeld qu’elle épouse un an plus tard. Ensemble, ils vont traquer inlassablement les anciens nazis, afin qu’ils soient traduits en justice. En novembre 1968, lors du Congrès de la CDU, elle gifle le chancelier allemand Kurt Georg Kiesinger, ancien propagandiste nazi : cette action marque le début de ses nombreux combats anti nazis. Militants pour la mémoire de la shoah, Serge et Beate Klarsfeld fondent l’association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France (FFDJF) en 1970, et dont l’objectif est de restituer l’état civil de chaque enfant victime des nazis. L’année suivante, Beate Klarsfeld obtient du Bundestag que la justice allemande puisse juger les nazis condamnés par contumace en France. En 1983, l’action de Beate Klarsfeld permet l’expulsion de Klaus Barbie (retrouvé en Bolivie) en France. En mars 2012, investie par le parti de la gauche radicale Die Linke, Beate Klarsfeld se présente comme candidate à la présidence allemande (elle n’obtiendra que 126 voix sur 1235 suffrages exprimés). Entre autres nombreuses distinctions étrangères (mais aucune en Allemagne), Beate Klarsfeld a reçu en France les titres de Chevalier de la Légion d’Honneur, d'Officier de la Légion d’honneur et de Commandeur dans l’Ordre National du Mérite. (Maj 2015)
Ajouter
Partager
J’aime
Bibliographie
4

mémoires

Par Beate Klarsfeld, Serge Klarsfeld
Ed. Flammarion

La traque des nazis ; de 1945 à nos jours

Par Serge Klarsfeld, Beate Klarsfeld
Ed. Acropole

Partout où ils seront

Par Beate Klarsfeld
Ed. Edition Spciale
|

La traque des nazis : De 1945 à nos jours

Par Beate Klarsfeld
Ed. Acropole Belfond
Abonnez-vous à nos newsletters
Pour connaître et exercer vos droits, notamment le retrait de votre
consentement à l'utilisation des données collectées par
ce formulaire, veuillez consulter notre charte de confidentialité


FSJU
FJF
FMS
Akadem est une réalisation du Fonds Social Juif Unifié, avec le soutien de la Fondation du Judaïsme Français,
et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.