L’artiste Anne Gorouben accumule les carnets, qui bruissent de bribes de vies dessinées, saisies dans les cafés, dans les villes, ou de figures de grands écrivains comme Paul Celan ou Franz Kafka.Dans le prolongement de 100, boulevard du Montparnasse publié en 2011, Anne Gorouben revient, avec des dessins au crayon gris et des mots, simples et pudiques, sur ses jeunes années passées dans le 15e arrondissement, marquées par la violence d’une famille détruite par la Shoah.