Jean Zay, la voix d’un humaniste face au silence des lâches.
Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux- Arts du Front Populaire, radical de gauche, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement de Pétain à la déportation. Incarcéré à la prison de Riom, il sera assassiné par la milice française le 20 juin 1944.
La voix qui se fait entendre dans son Journal de captivité est à ce point sensible et incarnée, qu’elle nous permet un retour dans le temps d’une saisissante netteté, et nous offre un éclairage précieux sur son action visionnaire : il aura réformé l’Éducation, créé le CNRS, le Musée de l’Homme, préparé le premier Festival de Cannes, organisé l’Exposition universelle de 1937…
Éclairage aussi sur le tragique de son destin, celui d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral, un humaniste au «cœur ferme», n’ayant d’autre horizon que le bien public, le souci de la vérité.
Une formidable leçon de présence au monde.
Il repose désormais au Panthéon
Tarif : Payant
Adresse
Centre Communautaire Juif Laïc
Rue de l'Hôtel des Monnaies 52
1060 Saint-Gilles Belgique