Après l’invasion allemande, la ville d'Otwock se retrouve au cœur du Gouvernement général de Pologne, dans le district de Varsovie. Lorsqu'en décembre 1940, Calek Perechodnik et toute sa famille sont obligés de quitter leur logement et de s’entasser dans le ghetto de la ville, celui-ci s’engage dans la « police juive » du ghetto.

Deux ans plus tard, sa famille est déportée, faisant de lui l’un des rares survivants du ghetto. Après son évasion, il décide de commencer l’écriture de ces mémoires et meurt vraisemblablement en août ou septembre 1944 lors de l'insurrection de Varsovie, après avoir confié son journal à un ami polonais.

Charles Berling s’empare d’un texte brûlant, incontournable de notre mémoire collective : les mémoires de Calek Perechodnik, l'un des rares survivants du ghetto de Varsovie, mort en 1944 après l'insurrection de Varsovie. Une réflexion poignante sur la culpabilité, le courage et la transmission de la mémoire collective.