Quand on passe en revue tous les styles auxquels a touché le contrebassiste israélien depuis ses débuts au sein du trio et du groupe Origin de Chick Corea dans les années 1990, avant de devenir en quelques années l’un des grands noms du jazz mondial, on en oublierait presque l’importance capitale qu’il a eue sur le paysage du jazz mondial. Il faut dire qu’Avishai Cohen a presque tout essayé : métissages en tous genres, enregistrements avec orchestre symphonique, musique de film et même chanson.

Mais c’est en grande partie grâce à lui qu’on connaît aujourd’hui son pays comme le riche vivier de compositeurs et d’improvisateurs qu’il est, où il a su trouver et faire grandir une myriade d’instrumentistes qui ont par la suite volé de leurs propres ailes et écrit leur propre histoire, tels les pianistes Shai Maestro, Nitai Hershkovits et Omri Mor, ou encore le batteur Mark Guiliana.

Depuis quelques années, il fédère autour de lui la nouvelle génération d’instrumentistes israéliens qui partage son goût des mélanges de genre et de l’expérimentation, et son tout récent dernier album Brightlight prouve que le flair de ce leader et découvreur de talents infatigable est intact.