Avec Fool’s Paradise, Angyvir Padilla (1987, Venezuela) compose un paysage fragmenté où se mêlent exil, perte et matière. Au sol, du charbon noir, résidu brûlé, accueille des formes en céramique, comme des corps sur le point de s’effondrer mais qui tiennent encore. Ce territoire instable est traversé par une voix, celle de l’artiste, chantant une mélodie vénézuélienne. Le paysage devient un espace affectif et politique, traversé par les ruines, les souvenirs et les reconstructions. Entre ici et ailleurs, entre présence et absence, Padilla invente un « chez soi » mouvant, façonné par les traces et les gestes du quotidien.
Avec les œuvres de Yassir Amazine, Aimé Bahati, Nour Ben Slimane, Sergio Carrasco Olave, Georges Cauchy, Sylvain Corentin, Adam Cicherski, Sylvain Cosijns, Heide De Bruyne, Germana Dragna, Michael Golz, Juanma Gonzalez, Richard Greaves, Julie Hascoët, Josef Hofer, Jeroen Hollander, Jim Kaliski, Côme Lequin, Maxime Mormont, Raphaël Michel, Ludovic Mennesson, Mark Anthony Mulligan, Michaël Mvukani Mpiolani, Fernando Oreste Nannetti, Helmut Nimczewski, Angyvir Padilla, Adèle Pion, André Prues, Melina Riccio, André Robillard, Jean-Pierre Rostenne, Marie Steins, Mohammed Targa, Donatien Toma Ndani Djemelas, Koki Ueshima, Warren Van Ess, Willem Van Genk, Gérard Van Lankveld, Marc Vervloet.