Comment expliquer l'échec éducatif de la lutte contre l'antisémitisme / antisionisme ? Peut-on encore y remédier ou est-il déjà trop tard ?

Depuis plus de 20 ans, les Juifs de France sont confrontés à la résurgence d’un antisémitisme virulent, dans le contexte de la menace islamiste, qui a conduit à l’assassinat ou à de violentes agressions de femmes, d’enfants, d’hommes, sur le seul motif de leur origine juive.

Depuis le 7 octobre, cette violence antijuive a explosé et pour la première fois depuis des décennies, elle est portée par une formation politique d’extrême-gauche qui utilise la représentation parlementaire pour diffuser sa haine d’Israël et nourrit de facto la haine antijuive, notamment auprès d’une part de la jeunesse prompte à l’indignation militante.

Les élus et dirigeants français prétendent depuis plus de vingt ans lutter contre cet antisémitisme, notamment par l’éducation. Or, on le constate, l’école de la République continue de se vider de ses élèves juifs et depuis le 7 octobre, elle est le lieu de tous les excès, même si le “pas de vague” permet de mal caractériser les faits, surtout relatés par la presse et les enquêtes d’opinion (Sofrès, Ifop, Fondation Jean Jaurès, Crif etc.).

Dans ce contexte, comment envisager l’avenir pour les juifs de France ?