Cours

Littérature de la Shoah, de Sophie Milquet

Le cours vise à fournir des entrées raisonnées dans un corpus chaque année plus vaste. Le dialogue entre les œuvres choisies – mais également avec les « classiques » du genre : Imre Kertész, Primo Levi, Elie Wiesel, Patrick Modiano, W. G. Sebald,… - permettra d’examiner sur la base concrète de productions textuelles les grandes questions qui traversent la littérature de la Shoah.

Les œuvres choisies permettront d’aborder le rôle de la littérature face à l’extrême violence de l’effacement des traces, l’esthétisation de l’horreur, le rapport entre vérité et fiction, les enjeux du témoignage, mais aussi de repérer les éléments récurrents de cette littérature (le camp, la clandestinité, la libération, la (non) transmission, l’interrogation de l’identité juive, la réflexion métamémorielle, le rapport aux descendants, notamment).

Calendrier / Bibliographie :

1. Nathalie Skowronek, Max en apparence, Arléa, 2013.

    Cloé Korman, Les presque sœurs, Seuil, 2022.

    Joachim Schnerf, Le cabaret des mémoires, Grasset, 2022.

2. Edith Bruck, Le pain perdu, Éditions du Sous-sol, 2022 (éd. fr.).

     Aharon Appelfeld, La stupeur, L’Olivier, 2022 (éd. fr.).

3.   Lola Lafon, Quand tu écouteras cette chanson, Stock, 2022.

      Hélène Waysbord, Talon d'Achille, Les Belles Lettres, 2022.

4. Françoise Frenkel, Rien où poser sa tête, L'arbalète/Gallimard, 2015.

     Zalmen Gradowski, Au cœur de l'enfer, Tallandier, 2009 (éd. fr.).

5. Esther Senot (et Isabelle Ernot), La petite fille du passage Ronce, Grasset, 2021.

    Michel Kichka, Deuxième génération. Ce que je n'ai pas dit à mon père, Dargaud, 2012.