Le pire et le meilleur ponctuent la longue histoire de la présence juive parmi les Nations. Le procès de Prague (1952) en illustre la part ténébreuse: Staline liquide les dirigeants tchèques en les accusant de sionisme et de cosmopolitisme. Ruth Zylberman y consacre son dernier documentaire. Une part lumineuse surgit dans l’exaltation post-1789 : la Bible juive est érigée en modèle d’une République idéale en gestation. Vincent Peillon exhume la pensée de Joseph Salvador, le « Moïse de la République », injustement tombé dans l'oubli. Comment un peuple diasporique se fraie une place parmi les puissants, c'est aussi ce que raconte Emmanuel Navon dans son Histoire diplomatique d'Israël et c'est, enfin, tout le miracle de Hanouca: la persistance de la lumière à travers les ténèbres de l'Histoire. Bonne fête de Hanouca à tous ! |