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Campus
Sota, présumée coupable - n° 31
Nasso: la jalousie dicte sa loi (28 min)
Ariane Bendavid - maître de conférences à Paris 4
Un soupçon de trahison
Une protection humiliante (8min)
La loi est jalousie
Une accusée sans défense (9min)
Nuances dans la fidélité biblique
Les larmes de Dieu (6min)
L'autorité de la soumission
Héritage de la misogynie (5min)
Ariane Bendavid - maître de conférences à Paris 4
Ariane Bendavid est titulaire d’une maîtrise de philosophe et de l'agrégation d'hébreu, et auteur d'une thèse sur l'oeuvre poétique de Bialik, elle est aujourd'hui Maître de conférence à l'Université de Paris-Sorbonne, Paris IV, UFR d'études arabes et hébraïques. Son enseignement et sa recherche portent essentiellement sur la littérature de la fin du XIXè et du début du XXè siècle, période charnière durant laquelle les romanciers et poètes hébraïques ont dû s’adapter à de nouveaux enjeux et ont progressivement franchi le pas de la modernité. Elle enseigne également la philosophie juive moderne, de Spinoza à Lévinas, et l’exégèse biblique.Ariane Bendavid est notamment l’auteur d’une biographie intitulée Haïm Nahman Bialik, la prière égarée, qui a obtenu le Prix d’histoire et de recherche juives 2008. (Mise à jour: avril 2007)
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Naomi Ragen
Sotah, (Yodéa, 2009) Acheter
- Akadem
Paris - 1 février 2023
Nasso: la jalousie dicte sa loi
- 1/4Un soupçon de trahison(8min)
Une protection humiliante
- 2/4La loi est jalousie(9min)
Une accusée sans défense
- 3/4Nuances dans la fidélité biblique(6min)
Les larmes de Dieu
- 4/4L'autorité de la soumission(5min)
Héritage de la misogynie
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Un soupçon qui perturbe
Un peuple Sota
Dans la ville du massacre
Une éthique de l’éthique
Corps impur, corps violenté
Les pensées interdites
Les larmes de l'autel

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Erreur de compréhension /traduction
23 mai 2023, 09h14, NB
Attention, en Nb 5:13, il est indiqué « וְהִוא לֹא נִתְפָּשָׂה » , qui est mal traduit dans la Bible du rabbinat comme étant « elle n'a pas été « surprise » », qu'on pourrait comprendre comme étant « elle n'a pas été vue ». Or, cela veut surtout dire « qu'elle n'a pas été forcée ». Dès lors, le cas de la Sota ne s'applique pas pour les viols, contrairement à ce que la conférencière indiquait.
réponse aux remarques de 9h14
1 juin 2023, 18h17, Ariane Bendavid
Madame, ou Monsieur, je vous remercie pour votre écoute attentive. Le rabbinat n'est pas le seul à traduire "elle n'a pas été surprise", je vous laisse donc la responsabilité de votre jugement. En revanche, vous avez raison en ce qui concerne le viol, et je n'ai pas dit que ce cérémonial s'appliquait aux viols avérés. S'il s'agit d'un viol avéré, nous ne sommes plus dans le soupçon... Si j'ai ajouté, en prenant soin d'utiliser le conditionnel: "il pourrait s'agir d'un agresseur sexuel", c'est parce qu'une femme peut avoir subi une contrainte (même simplement psychologique). Or dans notre parasha, elle n'a pas l'occasion de se défendre. C'est ce que j'ai voulu exprimer. Bien à vous
CLARTÉ……BIBLIQUE
4 juin 2023, 14h28, TARGOOM
Comme toujours avec Ariane cf ses cours à La Sorbonne tout est clair et l'on sort intelligent non sans se poser des questions. Et tenter de trouver des réponses.
Relativité du protocole biblique Sota
4 juin 2023, 23h05, Michel Avraham
Madame, Merci pour votre brillante analyse du protocole de traitement de la jalousie dit Sota. Juste 3 remarques : 1/ Les témoins du Y'houd de la femme avec son amant putatif devaient être au nombre de 2, ce qui tendait à limiter les cas de recours à la procédure. 2/ Le mari requérant devait lui-même avoir été fidèle pour que sa requête soit recevable. 3/ Le Code mésopotamien d' Hamourabi prévoyait un dispositif plus dur : la femme soupçonnée était jetée dans un fleuve et sa survie éventuelle l'innocentait. Et 1 interrogation : y a t'il eu des cas de décès rapportés par des sources fiables ? Cordiales salutations Michel Avraham