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Campus
Ma tante Hélène Berr
Journal d'une vie confisquée (27 min)
Mariette Job - éditrice et auteure , Léa Veinstein - philosophe, documentariste
Ma tante Hélène Berr
"Il faut que le monde sache" (7min)
Souffrir de ce qu'on n'a pas vécu
La littérature comme seconde vie (6min)
La transmission ou la mort
Une déflagration dans ma famille (7min)
Sororité avec Etty Hilesum
Des nuances de spiritualité (4min)
Mariette Job - éditrice et auteure
Mariette Job est auteure et editrice. Elle est la nièce d'Hélène Berr (1921-1945), une étudiante juive déportée à Bergen-Belsen pendant la guerre. En 1992, elle retrouve le manuscrit du 'Journal' de sa tante chez Jean Morawiecki, le fiancé d'Hélène Berr, qui lui en fait don deux ans plus tard. C'est le début d'un long travail d'édition qui aboutira à l'édition et à la publication de son Journal en janvier 2008.
Léa Veinstein - philosophe, documentariste
Léa Veinstein est philosophe (sa thèse de doctorat portait sur Franz Kafka) et documentariste (Arte Radio, France Culture). Elle est l'auteure d'Isaac, un récit paru chez Grasset en 2019.
Lea Veinstein
Isaac , (Grasset et Fasquelle , 2019) Acheter
Les philosophes lisent Kafka, (Fondation Maison des sciences de l'homme, 2019) Acheter
Violence et langage, (Europhilosophie éditions , 2017) Acheter
Mariette Job
Dans les pas d'Hélène Berr, (Le bord de l'Eau, 2023) Acheter
Se souvenir d'Hélène Berr, (Fayard, 2021) Acheter
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Paris - 18 janvier 2023
Journal d'une vie confisquée
- 1/4Ma tante Hélène Berr(7min)
"Il faut que le monde sache"
- 2/4Souffrir de ce qu'on n'a pas vécu(6min)
La littérature comme seconde vie
- 3/4La transmission ou la mort(7min)
Une déflagration dans ma famille
- 4/4Sororité avec Etty Hilesum(4min)
Des nuances de spiritualité
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26 janvier 2023, 20h24, Emmanuel
Comment on peut souffrir de quelque chose qu'on a pas vécu ? C'est une question redoutable. Les psychanalystes pourraient répondre plus aisément. Moi, ça me renvoie à Anne Ancelin-Schutzenberger évidemment. Je crois profondément, j'en suis intimement convaincu que le traumatisme vécu, celui-là ou un autre, mais plus particulièrement celui de la Shoah se transmet au-delà de l'espace et du temps. Et le silence est difficile. Tellement difficile, tant d'années après. Comme Mariette Job, je le vis aussi. J'ai lu Anne Frank, très jeune, mais c'est surtout plus tard que ça m'a parlé. Etty Hillesum a été une révélation et plus tard aussi lorsque je l'ai relu, récemment d'ailleurs. Hélène Berr a été un bouleversement. Parce que les miens étaient là, aussi, tout près. Et qu'ils ont survécu. Depuis j'entends tout le temps, le cri d'Hélène - l'é-crit - : "Pour Jean ! Pour Jean !" Ca m'obsède. Peut-être aussi parce que moi aussi je tiens mon Journal depuis 39 ans et que c'est une manière de porter témoignage. Je ne sais pas. Et la correspondance entre Hélène et Odile Neuburger fût extraordinaire à lire et ô combien douloureuse. J'ai du ralentir mon rythme tant j'étais angoissé à l'idée d'approcher de la fin, du dénouement terrible. Je viens de terminer ce livre et pour l'instant c'est encore trop à vif. Je suis tellement en colère, hors de moi même, empli de violence face à tous ces salauds et en même temps, je suis très triste, un peu désespéré, quelque peu résigné face au destin des uns et des autres, de ceux qui comme les miens ont été sauvés par des Justes et d'autres qui comme Hélène sont mortes atrocement. Et Odile beaucoup trop jeune également. J'ai reposé l'ouvrage, le temps de souffler, de reprendre ma respiration et c'est important pour un asthmatique comme moi, avant de m'y replonger. Je termine en rajoutant un ouvrage qui évidemment, pour moi, fut le déclencheur de tout, au milieu d'évènement familiaux, tout s'est télescopé en même temps en 2019 "Les Disparus" de Mendelshon qui fût littéralement une véritable déflagration, pour moi, une prise de conscience, non seulement importante, mais vitale, de tout ce que je ressentais au fond de mon moi le plus intime depuis des années, sans que je puisse l'identifier. Bien sur, je vais lire votre livre Mariette. Avec bonheur.