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Philosophie
Rony Klein
Par Torah et « justice sociale », nous n’entendons pas seulement le rapport de la Torah au pauvre, à l’être vulnérable quel qu’il soit, y compris aux Lévites et aux Prêtres. Ce rapport dessine les contours d’une économie fondée sur le rapport à l’autre, la solidarité et le don. Certes, la « justice sociale », pour la Torah, c’est d’abord le souci de l’autre homme, surtout lorsqu’il est faible : le pauvre, l’étranger, la veuve et l’orphelin, et également les « esclaves », qui sont l’équivalent des ouvriers d’aujourd’hui. Mais nous voudrions élargir notre propos en élaborant une réflexion plus générale sur ce que la pensée juive dit sur le rapport de l’homme au travail, à la nature, aux conditions matérielles de l’homme social en général.
