Campus
Limoud
Liliane Vana
Depuis quelques années, de nombreux états en Europe tentent d’élaborer des lois protégeant l’animal et son bien-être animal. Une des questions qui se trouve au cœur des débats est celle de l’étourdissement des bêtes de boucherie dans le cadre d’un abattage selon un rite religieux (juif ou musulman). L’abattage selon le rite juif, réglementé jusqu’aux moindres détails, a pour objectif premier d’éviter toute souffrance animale (tsa’ar ba’aley ‘hayim). Aussi la loi juive n’interdit pas l’abattage d’un animal dans un état d’inconscience, si la méthode utilisée ne porte pas atteinte à l’intégrité de l’animal ou à l’observance des lois de la che’hita. Deux solutions, conformes à la hala’ha, sont possibles actuellement : étourdissement avant l’abattage ou un acte de soulagement suivant la mise à mort de l’animal permettant de lui éviter une longue agonie. Deux solutions qui rencontrent de nombreuses résistances en dépit de leur conformité à la loi juive.
