Campus
Philosophie

L’identité est une notion devenue tant point de fascination que point aveugle, omniprésente dans les discours aujourd’hui, et ceci de façon paradoxale: soit totem, fétiche ou relique, expression d’une revendication de foule, narcissiquement réparatrice, soit tabou, figure de déni et de haine de la différenciation, passant par l’idolâtrie de l’autre et l’universel du générique, avec ses variantes idéologiques, multiculturamisme, théorie du genre, dogme du neutre. Mais en quoi l'identité juive se différencie-t-elle simultanément de toute autre? Comment s'acquiert-elle? Peut-elle se perdre? Quelle est la signification de rites essentiels et le rôle de la tradition, et de sa capacité à co-exister, voire à participer à la création, dans la constitution et le développement de l’identité collective et personnelle? Comment cette identité s'est-elle constituée dans l'Histoire et parfois contre elle?
