Campus
Culture

De génération en génération, dans la multiplicité des langues et des genres, de témoignages en récits fictionnels, de romans en œuvres poétiques et théâtrales ou en essais, continuent de se déployer les écritures du désastre, en des œuvres parmi les plus puissantes de la littérature de notre temps. Les œuvres des générations suivantes, celles des enfants cachés, des orphelins de la Shoah et de leurs descendants, en quête de formes nouvelles pour exprimer une souffrance longtemps silencieuse, ou tenter de surmonter les ruptures de la transmission, se situent au nouage des quêtes mémorielles et des problématiques identitaires. Empruntant de plus en plus à l’Histoire ses procédures et son matériau d’archives, elles mettent en scène l’écrivain en chercheur de traces, d’aïeux assassinés ou de victimes inconnues pour, pieusement, les ramener au monde. indissociables.
