Mathias Levy
musicien
Biographie

Né en 1982, Mathias Lévy commence très jeune l’apprentissage du piano et du violon.. Il s’immerge dans la musique, passe ses prix de violon, de piano, de musique de chambre et de solfège à 17 ans.
C’est par le biais du jazz manouche que le violon reprend le dessus lorsqu’à 20 ans, Mathias devient membre du Caravan Quartet, qui comprend notamment le guitariste Samuel Strouk. En parallèle, Mathias perfectionne sa connaissance du jazz : d’abord à l’International Academic Conference de Paris (IACP) sous la houlette de Lionel Belmondo, ensuite au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL) où ce dernier l’éveille à certains aspects techniques propres au violon jazz et lui apprend à jouer avec la rythmique d’un groupe.
C’est pour Mathias Lévy une ouverture magistrale et déterminante vers de nouveaux horizons lui permettant d’enregistrer avec Vincent Peirani et Samuel Strouk. Sollicité en studio pour des albums de Zaz, Marc Lavoine, Catherine Ringer, De La Soul ou The Do, il développe sa carrière de violoniste de jazz. En 2011, il reçoit le Grand Prix Stéphane-Grappelli au festival de Calais qui vient marquer la fin de son assimilation du langage du jazz. Deux ans plus tard, il enregistre le disque Playtime (JMS) avec Emmanuel Bex, artiste invité. Unanimement salué par la critique, son disque suivant sera un hommage à Stéphane Grappelli, Revisiting Grappelli, enregistré sur le violon même du musicien conservé au Musée de la musique à la Philharmonie de Paris.
Tout en continuant à côtoyer la crème du jazz manouche, comme Biréli Lagrène ou Stochelo Rosenberg, Mathias Lévy n’a de cesse de promener son violon d’un univers à l’autre – avec la chanteuse tsigane Norig, l’accordéoniste Louise Jallu ou aux côtés de l’écrivain Valère Novarina. En trio avec Jean-Philippe Viret et Sébastien Giniaux, il développe désormais, sur une instrumentation entièrement à cordes, un univers de compositions personnelles, tandis qu’au fil de ses Bartók Impressions (BMC), il montre combien son violon peut prendre de visages et s’émanciper des canons de l’improvisation jazz.
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