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Un peuple impossible à maudire - n° 40
Balak: Israël, le fauve du langage (33 min)
Joël Hanhart - ophtalmologue
Une scène de théâtre
Le langage comme principal protagoniste (3min)
Mise en abyme de la prophétie
Calomniez, il en restera toujours quelque chose (10min)
Synagogues et maisons d'étude
Le courage de la vérité (7min)
Israël, le fauve du langage
Irruption de la messianité (13min)
Joël Hanhart - ophtalmologue
Joël Hanhart dirige le service de rétine médicale à l'hôpital Shaare Zedek (Jérusalem).
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- Akadem
Paris - 23 mai 2019
Balak: Israël, le fauve du langage
33 min
Joël Hanhart - ophtalmologue
Commentaires ( 4 )
Ashem parle français
14 juillet 2019, 09h56, Yedidya
Ce n’est pas Moshe par prophétie qui raconte cette histoire qui contient l’histoire de bilam. Moshe non plus ne pouvait pas parler. לֹא אִישׁ דְּבָרִים אָנֹכִי [... ] כי כבד פה וכבד לשון אנכי. (שמות ד, י)Mais Ashem lui dit : וַיֹּאמֶר יְהוָה אֵלָיו, מִי שָׂם פֶּה לָאָדָם, אוֹ מִי-יָשׂוּם אִלֵּם, אוֹ חֵרֵשׁ אוֹ פִקֵּחַ אוֹ עִוֵּר--הֲלֹא אָנֹכִי, יְהוָה. La parole est donc celle de Ashem. Votre discours est aussi la Parole d’Ashem... Mais alors ou est votre « moi » ?
Phenomenal
14 juillet 2019, 16h24, Yossi
Merci infiniment.
Hazak
14 juillet 2019, 22h02, Roland
Très intéressant.
@Yedidya
17 juillet 2019, 15h47, JOEL HANHART
Mais alors où est votre « moi » ? Si je ne prenais votre propos au sérieux, je vous rétorquerais sans doute par une pirouette péremptoire qu’il se loge dans la possibilité du silence. Mais, postulant que votre question est de bonne foi, je me permets de la démultiplier en vous la retournant ! Selon vous, existe-t-il une différence entre Prophétie (נבואה) et parole humainement pensée ? Au sein de cette dernière catégorie, ne distinguez-vous pas le propos de Thora (דבר תורה) de la conversation mondaine (שיחת חולין), la parole sensée (חכמה) de l’ineptie (שטות), celle permise de l’interdite ? Si, comme vous semblez le soutenir, ces nuances sont à abolir, comment comprenez-vous les affirmations du Talmud évoquées dans cette conférence ? Une telle position, qui défie la logique en l’annulant, vous mettrait en grande difficulté. Un seul exemple, parmi des dizaines… Comment expliqueriez-vous Guittin 56b, où l’on accuse explicitement Rabban Yohanan ben Zakkaï de n’avoir pas dit ce qu’il aurait dû dire ? קרי עליה רב יוסף ואיתימא רבי עקיבא : משיב חכמים אחור ודעתם יסכל ! En attendant d’avoir le plaisir de lire votre réponse, je nous laisse méditer les propos de Rabbi Chim’on bar Yo’haï, qui apparaît dans le Talmud de Jérusalem, chapitre 1, Halakha 2. אמר אלו הוינא קאים על טורא דסיני בשעתא דאתיהיבת תורה לישראל הוינא מתבעי קומי רחמנא דיתברי לבר נשא תרין פומין חד דהוי לעי באוריתא וחד דעבד ליה כל צורכיה. חזר ומר ומה אין חד הוא לית עלמא יכיל קאים ביה מן דילטוריא דיליה אילו הוו תרין עאכ"ו. S’il s’était tenu sur le Mont Sinaï lorsque la Thora y fut donnée à Israël, affirmait-t-il dans un premier temps, il aurait demandé que D’ créât deux bouches à l’homme : l’une pour la Thora, l’autre pour le reste de ses besoins. Il se rétracta ensuite : “Si le monde ne peut subsister à cause de la médisance liée à une seule et unique bouche, qu’en serait-il s’il y en avait deux ? ”.
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PLAN DE LA CONFÉRENCE
Une scène de théâtre
Le langage comme principal protagoniste (3min)
Mise en abyme de la prophétie
Calomniez, il en restera toujours quelque chose (10min)
Synagogues et maisons d'étude
Le courage de la vérité (7min)
Israël, le fauve du langage
Irruption de la messianité (13min)
L'organisateur
- Akadem
Paris - 23 mai 2019
Ashem parle français
14 juillet 2019, 09h56, Yedidya
Ce n’est pas Moshe par prophétie qui raconte cette histoire qui contient l’histoire de bilam. Moshe non plus ne pouvait pas parler. לֹא אִישׁ דְּבָרִים אָנֹכִי [... ] כי כבד פה וכבד לשון אנכי. (שמות ד, י)Mais Ashem lui dit : וַיֹּאמֶר יְהוָה אֵלָיו, מִי שָׂם פֶּה לָאָדָם, אוֹ מִי-יָשׂוּם אִלֵּם, אוֹ חֵרֵשׁ אוֹ פִקֵּחַ אוֹ עִוֵּר--הֲלֹא אָנֹכִי, יְהוָה. La parole est donc celle de Ashem. Votre discours est aussi la Parole d’Ashem... Mais alors ou est votre « moi » ?
Phenomenal
14 juillet 2019, 16h24, Yossi
Merci infiniment.
Hazak
14 juillet 2019, 22h02, Roland
Très intéressant.
@Yedidya
17 juillet 2019, 15h47, JOEL HANHART
Mais alors où est votre « moi » ? Si je ne prenais votre propos au sérieux, je vous rétorquerais sans doute par une pirouette péremptoire qu’il se loge dans la possibilité du silence. Mais, postulant que votre question est de bonne foi, je me permets de la démultiplier en vous la retournant ! Selon vous, existe-t-il une différence entre Prophétie (נבואה) et parole humainement pensée ? Au sein de cette dernière catégorie, ne distinguez-vous pas le propos de Thora (דבר תורה) de la conversation mondaine (שיחת חולין), la parole sensée (חכמה) de l’ineptie (שטות), celle permise de l’interdite ? Si, comme vous semblez le soutenir, ces nuances sont à abolir, comment comprenez-vous les affirmations du Talmud évoquées dans cette conférence ? Une telle position, qui défie la logique en l’annulant, vous mettrait en grande difficulté. Un seul exemple, parmi des dizaines… Comment expliqueriez-vous Guittin 56b, où l’on accuse explicitement Rabban Yohanan ben Zakkaï de n’avoir pas dit ce qu’il aurait dû dire ? קרי עליה רב יוסף ואיתימא רבי עקיבא : משיב חכמים אחור ודעתם יסכל ! En attendant d’avoir le plaisir de lire votre réponse, je nous laisse méditer les propos de Rabbi Chim’on bar Yo’haï, qui apparaît dans le Talmud de Jérusalem, chapitre 1, Halakha 2. אמר אלו הוינא קאים על טורא דסיני בשעתא דאתיהיבת תורה לישראל הוינא מתבעי קומי רחמנא דיתברי לבר נשא תרין פומין חד דהוי לעי באוריתא וחד דעבד ליה כל צורכיה. חזר ומר ומה אין חד הוא לית עלמא יכיל קאים ביה מן דילטוריא דיליה אילו הוו תרין עאכ"ו. S’il s’était tenu sur le Mont Sinaï lorsque la Thora y fut donnée à Israël, affirmait-t-il dans un premier temps, il aurait demandé que D’ créât deux bouches à l’homme : l’une pour la Thora, l’autre pour le reste de ses besoins. Il se rétracta ensuite : “Si le monde ne peut subsister à cause de la médisance liée à une seule et unique bouche, qu’en serait-il s’il y en avait deux ? ”.