Jésus avant le Christ (13 min)

Quelle absurdité de dire que l'Eglise a attendu le Concile pour dire que Jésus est juif... Et avant le Concile, elle disait qu'il était Japonais ?

Nostra Aetate n'est pas une Encyclique, mais une déclaration, une seule page A4. C'est une différence importante.

Arrêtez de penser que les écritures chrétiennes, tout comme le coran, sont comme Thora mi Sinaï, ils ne sont que des montages. Lire : "La culture du mensonge" d'Aaron Meyer Emile Sitbon aux Ed. Meyor, vendu chez Amazon. Com.

Bonjour à vous je voudrais répondre a tous mais en particulier à Ritaavant le Concile... Flou artistique silence prudent. Jésus... De Nazareh... A vécu en Galilée  A lire l. Enfant prophète. michèle salon enseignante.

Jésus commence à peine à être reconnu comme juif aujourd'hui et encore! C'est une vérité très difficile à enfoncer dans la tête de beaucoup de gens, surtout les catholiques... Avant le concile, on n'agitait pas du tout ce problème. On ne parlait que de Christ, pas de la nationalité de Jésus... Mais évidemment après Vatican II on a commencé à y penser... Il faudrait aussi se dire que Joseph et Marie étaient juifs, que tous les disciples l'étaient... Et tout cela n'est pas indifférent qu'ils soient tous du peuple"trésor", le peuple porteur du Dieu Unique, responsable de Le révéler aux nations, au monde... Le peuple trésor a payé très cher cette responsabilité. Shoah !

BonjourPassionnée par cette histoire de jesus c est bcp luJ ai aussi été passionné par dan j’affectionne et son histoire de la séparation juif chretienEt pour un catho cela est merveilleux d avoir cette donnéeDaniel si on y s est aussi intéressé à la lecture juive des evangilesJ ai trouvé que cette lecture était un apport extraordinaire Le dogme a réduit la lecture des evangilesOn ne peut être chretien sans cette culture juive et de l hebreu et du talmud.

De son vivant, il s'appelait Yeoshouah et il n'aimait pas l'occupant RomainDans le Nouveau Testament, on peut y lire les mots Rabbi et Rabbouni prononcés par les proches de Yeoshouah, de plus il lisait les Haphtarotes le shabbat à la synagogue en Galilée, donc les preuves ont toujours été là aux yeux des lecteurs mais pas à ceux des ignorants qui ont causés beaucoup de malheurs depuis plus de 2000 ans. Je ne sais qui a inventé le mot juif, j'eusse préféré le mot Judéen plus approprié et moins péjoratif sur le plan identitaire et plus conforme au Jude Allemand ou au Judio Espagnol (latin) ou Ebreo Italien. Tikoun Olam.

Ses brebis connaissent sa voix, il est le bon berger, il est le chemin, la vérité et la vie amen !

Cher professeur, que diriez-vous si des chrétiens avaient pour objectif affiché de vous prouver que vous avez tort de ne pas croire en l'Incarnation de Jésus, ou à d'autres dogmes ? Et qu'en plus, ils se disent artisans de dialogue...

BonjourPuis-je recommander mon livre autoédité chez Bookelis "Le Précepteur. Comment Moïse entreprit la Bible" ? Armand Abecassis figure dans la bibliographie. Http : //tinyurl. Com/y3p6bv8h. Il faut comprendre que le mot "Juif", Yehoudi, est formé sur le Tétragramme imprononçable, YHWH, béni soit-Il.

Les chrétiens confondent, vérité, et, puissance de l empire ROMAIN, face a ce petit peuple, il etait facile a cette époque (380 ans aprés, jesus) d adopter cette version de l histoire, qui est devenue le christianisme, de CONSTANTIN, pas le choix ! Pour fédérer son empire il avait besoin de cette religion, qui, par la même occasion, dévalorisait ce peuple juif, qui ne voulait se soumettre à lui, , et qui avait résisté a son hégémonie ! Se référer à l histoire, et à la chronologie, çA AIDE !

Jésus ne voulait en aucun cas rejeter le judaïsme, encore moins fonder une nouvelle religion. Au contraire il mettait vivement en garde contre tout ce qui n'était pas juif. Mëme si - détail contradictoire - on a ajouté à la fin de l'Évangile selon Mathieu, #Répandez ma parole à tous les coins du monde" De toute manière, comme son cousin le Baptiste, Il était persuadé que la fin des temps était imminente. Alors, à quoi bon créer une nouvelle religion ? Il ne prêchait que pour les Juifs de son temps. Détail important, Jésus enseignait en hébreu et pas en araméen comme on a trop longtempss voulu le faire croire, .

Pilar, vous faites un mauvais procès au professeur Abecassis dont le propos nuancé tourne le dos au dogmatisme. Que l'histoire de l'homme Jésus soit exclusivement juive n'est pas contestable et certaines des plus hautes autorités de l'Eglise le confirment en notant que Jésus (cardinal Barbarin, cardinal Vingt trois... ) est né et est mort en tant que juif à une époque où, comme le rappelle A Abecassis, l'orthodoxie juive n'est pas encore fixée. Cela n'empêche évidemment pas les chrétiens de voir en lui le fils de l'Homme (thème déjà présent dans Daniel) et le fils de Dieu et de croire en Lui. Mais la christologie ne doit pas nier l'histoire de l'homme Jésus...

Ce sont les croyances et les dogmes qui se sont succédé pendant les 20 derniers siècles ajoutés aux opportunités politiques du moment qui ont opposé l'idée de Jésus à celle du judaïsme. Jusqu'à trouver curieux de dire que Jésus n'était pas chrétien, (ce qui est pourtant une évidence). Sans ces montages, Jésus aurait été admis comme un cas de pensée dissidente au sein du judaïsme au même titre que le protestantisme au sein de la chrétienté. Jésus s'est opposé au Sanhédrin comme Luther à l’Église catholique (et romaine). À une différence : Luther ou Calvin, n'ont jamais été pris pour des envoyés ni des fils de Dieu. L'autre différence majeure étant que ce sont les mêmes romains qui ont prononcé la sentence qui se sont ensuite accaparé du christianisme pour faire survivre d'une manière ou d'une autre l'empire romain. Heureusement, un peu de modernité nous permet de réfléchir ensemble, juifs et chrétiens au sens de l'histoire avec un peu de lumière. Pourvu que cela dure.

Jésus n'est pas le fondateur du Christianisme, dans la théologie chrétienne, mais sonfondement. Nostra aetate au Concile Vatican II n'est pas une encyclique mais une déclaration conciliaire.

Je suis émerveillée de voir ces commentaires. Enfin on réalise que Jésus n'était pas chrétien, mais circoncis du huitième jour au Temple de Jérusalem. On lui redonne sa place parmi son peuple. Mais quand on va lui rendre son nom juif ?

... il y a 2000 ans, Jésus bien évidemment Juif est le génie du Judaïsme de son époque ... Jésus fait partie de cette lignée de " messianités " comme dit Armand Abécassis ... la dernière en date de toute évidence ... Jésus ouvre une nouvelle page du Judaïsme, il donne une "consistance augmentée" aux temps Messianiques en gestation depuis la nuit des temps ... tout comme d'autres l'ont surement fait avant lui ... tel Melkisédeq (à qui Abraham fit allégeance en lui remettant la dîme à Mambré) dont on sait peu de choses ... et surement d'autres encore avant eux et dont l'identification et la transmission ne nous sont pas parvenues de façon saisissable ... pourquoi les "messianités" ne seraient elles pas des manifestations de l'Origine ? ... à méditer pour avancer ...

...magistrale pierre dans le jardin des idées reçues et des préjugés. Il faut espérer que ce type de démarche servira à rétablir la réalité dans sa vérité.

Merci Pr Abecassis; Votre propos continue et complète les études du Pr Daniel Boyarin selon qui Jésus était effectivement un "juif" orthodoxe qui s'opposait aux pharisiens sur le problème de l'impureté: lui se plaçait dans le respect de l'esprit de la Torah tandis que les hiérarques du temple dans le renforcement de la lettre par crainte de la dilution de l'identité juive dans l'empire romain. La religion chrétienne est née au concile de Nicée: il faut rappeler que le pape de l'époque Sylvestre du fait de son âge et de sa santé n'avait pu se rendre au concile et avait délégué son pouvoir à Constantin dont le but était de maintenir l'empire romain. Suite au concile, D. Boyarin a montré que parallèlement , les autorités du Temple ont interdit les synagogues aux chrétiens. Quand à la judaïté de Jésus, il faut rappeler que St Bernard, Bernard de Clairvaux ne cessait de dire qu'aucun mal ne devait être fait aux juifs car ils étaient tous les frères du Christ. Il n'en reste pas moins que ce schisme du judaïsme a permis à la Constitution donnée au Sinaï , les dix paroles, sinon à la Torat Moshe d'entreprendre son développement vers l'universalité sans lequelil n'y aurait pas de démocratie telle que nous la connaissons aujourd'hui dans tout l'ouest du contient eurasiatique et ailleurs. En tant que Chrétien , je suis heureux qu'il y ait des Juifs orthodoxes qui gardent le Texte dans son intégrité textuelle, des juifs "libéraux" qui interprètent pour notre temps . Pour mon humble part, je suis parfois agréablement surpris de remarquer des "consonances" se rapprochant du taoïsme ou du confucianisme dans l'enseignement de rabbi Jésus. Il est aussi remarquable que dans l'histoire de l'islam, la figure du Prophète ait été mise en exergue quand l'extension de l'empire arabe a été menacée d'éclatement du fait de sa croissance très rapide ( voir travaux Pr Patricia Crone) Cela pourrait nous dire qu'il n'existe pas de religion qui réussisse sans s'associer étroitement avec un pouvoir temporel . Par ailleurs, si l'on se réfère aux trois ordres sociaux, on peut étudier les rapports du charpentier nazoréen face au prêtre et au chevalier ( romain) Shalom & Joyeux Noël.

Que le Jésus des Evangiles soit juif OK. Qu'aurait-il pu être d'autre? Romain, Grec, Egyptien, Gaulois? Il l'est certainement encore plus que les Chrétiens ne le pensent. Ainsi quand il suggère de tendre la joue gauche après la droite...on sait que dans la pensée juive la gauche est symbolique de la rigueur. Mais un Juif qui propose de boire une coupe de vin qui serait en réalité son sang...j'ai vraiment du mal à le croire. De même un Juif de plus de 30 ans demeuré célibataire n'aurait été suivi par personne car perçu comme un fou.

Plus rien à prouver, Jésus est né et mort juif. Je me réjouis que cette réalité historique ait enfin fait son chemin chez les juifs comme chez les chrétiens. Enfin... Il reste peut être à considérer l'histoire et l'Histoire. Personnellement touchée par Sa présence quotidienne, je l'ai rencontré au plus profond de mon coeur et je l'aime, Il est mon roc et bouclier. Peut importe le reste. L'essentiel est cette Rencontre. Cette rencontre implique qu'il est impensable de rejeter le peuple juif d'aujourd'hui. Ainsi que tout être humain.

Je remercie AKADEM de nous permettre à travers les diffusions, l'approfondissement de nos connaissances, le partage des différences. Nous devons rester bienveillants et respectueux des reflexions des uns et des autres. Cependant, à la fin des temps, il n'y aura plus de religion, invention des hommes au gré de l'histoire. Apprendre, questionner est essentiel pour avancer sur le terrain de la connaissance. Mais prier les uns pour les autres est aussi devenu urgent, Goûter à la joie messianique est le projet divin. (Joie et Messie s'écrivent, en hébreu, avec les mêmes lettres) Il nous veut tous dans Sa Jérusalem céleste!

Je me permets d'apporter la précision suivante : Vous joignez à l'intervention d'Armand Abécassis la déclaration "Nostra Aetate" que vous attribuez au Pape Jean XXIII et que vous illustrez d'ailleurs par sa photo. Or ce document date du 28 octobre 1965 et le pape Jean XXIII était mort deux ans plus tôt, le 3 juin 1963. Le concile, un moment interrompu par son décès, reprit ses travaux et c'est le pape Paul VI qui promulgua la déclaration "Nostra Aetate". Une précision que j'espère vous voir corriger. Bien cordialement. Alain Apos