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Campus
Dans l'enfer de l'extermination nazie
Le fils de Saul (15 min)
Samuel Blumenfeld - journaliste, László Nemes - réalisateur
L'ici et maintenant de l'extermination
La souffrance psychique permanente (5min)
Me projeter dans l’histoire de mes grands-parents
Compenser la distance d'avec la Shoah (3min)
Laisser le spectateur reconstruire le contexe
Influences: "Requiem pour un massacre" et "Shoah" (5min)
Samuel Blumenfeld - journaliste
Samuel Blumenfeld est né en 1963. Journaliste au journal “Le Monde”, il est également l'auteur de L’Homme qui voulait être prince, les vies imaginaires de Michal Waszynski (Grasset, 2006), d’une biographie Michal Waszynski, cinéaste qui réalisa Le Dibbouk en 1937. Spécialiste du cinéma américain, il a publié Brian de Palma, cosigné avec Laurent Vachaud, un livre d'entretiens avec le cinéaste (Calmann-Lévy, 2001).
László Nemes - réalisateur
László Nemes, né à Budapest (Hongrie) le 18 février 1977, est un réalisateur et scénariste hongrois. Il remporte le Grand Prix au Festival de Cannes 20151pour son film, Le Fils de Saul (Saul fia).
Samuel Blumenfeld
Sorcerer, sur le toit du monde, (La Rabbia , 2018) Acheter
Mister Everywhere , (Actes sud, 2016) Acheter
Au nom de la loi, (Grasset Et Fasquelle, 2013) Acheter
L'homme qui voulait être prince, (2006, 0) Acheter
Samuel Blumenfeld, Laurent Vachaud
Brian de palma ; entretiens avec samuel blumenfeld et laurent vachaud, (Calmann-levy, 2001) Acheter
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- Akadem
Paris - 28 octobre 2015
- 1/3L'ici et maintenant de l'extermination(5min)
La souffrance psychique permanente
- 2/3Me projeter dans l’histoire de mes grands-parents(3min)
Compenser la distance d'avec la Shoah
- 3/3Laisser le spectateur reconstruire le contexe(5min)
Influences: "Requiem pour un massacre" et "Shoah"
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La déportation à Auschwitz-Birkenau
Les trois Auschwitz
Chronologie de la destruction
Le terme "Shoah"

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La douleur inextinguible
5 novembre 2015, 16h14, Robinson des isles
Non, je n'ai pas une approche morbide et fascinée de ces années terribles. Comme le dit Nemes Laszlo, je ne comprends pas cette partie de notre histoire. Ou plutôt j'ai trop peur de trop bien comprendre l'aboutissement de l'obéissance de tout un peuple à une nouvelle et inéluctable décision divine de les faire disparaître. Si souvent décrites dans les textes thoraiques, si souvent prophétisées dans notre histoire... Les générations juives actuelles n'ont pas toutes subi autant de malheurs, mais elles en portent les stigmates, elles essaient d'effacer leur mémoire généalogique, mais avec tant de maladresse, tant de gestes désespérés vers les ennemis héréditaires qui eux, ne lâchent rien, ni pour abjurer les crimes de leurs pairs, ni pour accepter cette offrande de paix impossible. Ce film va révéler cela. Il va réveiller les ombres que Lanzmann avait fait resurgir des cendres polonaises. Il va ouvrir des plaies insoignables, des douleurs inextinguibles, de celles qui ont perforé ma mémoire en traversant Yad Vashem lorsque j'ai découvert que plus d'une centaine de personnes qui portaient mon nom avaient péri dans cet enfer. La question demeure, au-delà de la commémoration (oui, ce film en est aussi une !), elle demeure pour nous tous, qui ne sommes pas consolés, qui sommes comme des mémoires béantes, à attendre par tous les moyens une consolation, un repos doux et tendre qui ferait disparaitre ces cauchemars, qui apaiserait (peut-être ?) définitivement les sommeils de nos inconscients traumatisés...
Comme disait Jean Améry, "Par delà le bien et le mal". Une parabole sur l'indestructibilité de l'âme
5 novembre 2015, 23h41, Myriam Anissimov
C'est une œuvre qui entraîne le spectateur vers un point toujours fuyant de ce que pouvait être cette réalité inouïe. Par ailleurs, Saul, tel un prophète, nous élève puisqu'il reste un homme jusqu'au bout. Les nazis tuent le corps du peuple juif, mais six millions de morts, n'étaient pas des "Stucken", ils étaient les chaînons d'une civilisation. Saul meurt en homme. Et dans ce lieu, aucun nazi ne peut l'atteindre. Les nazis n'ont pas réussi à anéantir le peuple juif. Saul est un des trente-six justes sans lesquels le monde ne pourrait continuer à exister. J'ai lu les "rouleaux d'Auschwitz". Le réalisateur y a été constamment fidèle. Dans les faits rapportés et surtout en esprit.